Les 14 chefs de service régionaux du Domaine, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Hygiène publique (cadre de vie) se sont retrouvés, à Thiès, dans une rencontre de partage des nouvelles directives et orientations qui font partie des priorités du président de la République concernant la qualité de l’offre de services.
Une réunion d’échanges présidée par le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana.
Moussa Bala Fofana a réuni les 14 chefs de service régionaux du Domaine, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Hygiène publique à Thiès, dans le cadre d’une rencontre de partage des nouvelles directives et orientations qui font partie des priorités. «Le premier contact que le citoyen sénégalais peut avoir avec l’Etat, c’est à travers les différents services au niveau de nos 14 régions.
Dans ces services d’Urbanisme qui s’occupent de tout ce qui est cadre de vie, et même au niveau de nos municipalités, ces institutions démontrent l’existence de l’Etat, l’importance de l’Etat, qui se préoccupe des demandes et attentes des concitoyens», assure M. Fofana.
Il explique : «Il était important, pour nous, de réunir ces responsables qui font un travail colossal au niveau de nos régions, de voir l’état de nos équipements, l’état de nos espaces d’accueil pour les citoyens, mais surtout de voir, ensemble, dans nos procédures, qu’est-ce que nous pouvons perfectionner, améliorer, pour que le Sénégalais qui est en contact avec nos services d’Urbanisme, dans tout ce qui est demande de construction, de lotissement, tout ce qui est autorisation de construire, tout autre service, que ce Sénégalais puisse avoir le sentiment qu’il est bien accueilli, que son dossier a été traité avec toute la rapidité, mais aussi et surtout, que le dossier a été traité avec toute la diligence et toute la qualité de travail que nous savons que nos ressources humaines au niveau de l’Administration sont capables de délivrer.»
Le ministre de l’Urbanisme évoque la nouvelle doctrine de la gestion foncière.
«C’était véritablement de pouvoir, ensemble, définir des procédures, améliorer notre offre de services, regarder ce qui peut être amélioré. Et, ensemble, nous trouverons les voies et moyens pour mettre en œuvre ces directives du président de la République, du Jub Jubaal Jubanti, mais surtout une offre de services de qualité pour nos concitoyens», poursuit-il.
Aujourd’hui, il y a un sérieux déficit de personnel et de moyens au niveau des administrations publiques.
«C’est un constat qui est revenu à plusieurs reprises. L’analyse et les diagnostics ont montré que dans notre chaîne de prise de décisions, à un moment donné, il peut y avoir des manquements qui sont liés, peut-être, au capital humain», note-t-il. Pour lui, ce sont autant de questions qui méritent réflexion.
«Quand on parle de procédure, c’est essentiellement de voir dans les différents services qui doivent traiter une demande, quelles sont les personnes que nous devons responsabiliser ?
Que devrait être leur profil ? Combien de temps ça devrait prendre et quels sont les instruments ? Au niveau également de nos services, on a un enjeu au niveau des espaces d’accueil des citoyens. Souvent on a de beaux bureaux pour les chefs de service, mais on n’a pas d’espace pour accueillir le citoyen, et ça aussi, ce sont des choses que nous voulons améliorer», promet le ministre de l’Urbanisme.
Pour l’instant, le ministre de l’Urbanisme va se contenter de travailler avec les 14 chefs de service régionaux du pays.
«D’abord, dit-il, il s’agira de discuter avec eux des procédures, parce que ce sont eux les responsables dans un premier niveau, par la suite, nous allons aller au niveau des pôles, où il y aura non seulement les chefs de région, mais également, au niveau départemental, on travaille sur un deuxième pôle avec les départementaux», se projette Moussa Bala Fofana.
Il ajoute : «C’est une méthodologie de travail que nous mettons en avant et c’est l’une des meilleures approches parce que si nous regroupons tous nos services dans un seul endroit avec un grand nombre, le message pourrait ne pas passer. Donc dans un premier temps, on se limite au niveau régional.»
Aujourd’hui, la dématérialisation doit être effective au sein des administrations publiques pour mieux prendre en charge les attentes des citoyens.
«On va faire en sorte que sur l’ensemble de nos services, nous puissions avoir un dispositif de numérisation et que des dossiers puissent être sauvegardés dans les bases de données pour que le citoyen, quand il va revenir nous voir, rapidement, nous pourrons retrouver son dossier, comprendre ce qu’il veut et lui offrir le service qu’il attend de nous», analyse-t-il.
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