Le directeur du projet de Promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED), Ibrahima Diagne, a annoncé, mardi, la construction de 400 infrastructures de gestion des déchets sur le territoire national. « On va aller vers la construction de 400 infrastructures de gestion des déchets sur le territoire national », a déclaré Ibrahima Diagne qui était l’invité de la Rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED) a été lancé en juin 2021. Le PROMOGED, seconde phase du Programme national de gestion des déchets (PNGD) défini en 2014, couvre 138 communes réparties dans les régions de Dakar, Thiès, Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Saint-Louis et Matam. L’objectif est de renforcer la gouvernance en matière de gestion des déchets solide au Sénégal et d’améliorer les services de gestion des déchets solides dans les villes sélectionnées
Ibrahima Diagne a indiqué qu’il s’agissait de construire respectivement des points de collecte, des centres de regroupement, des centres de transfert et des centres intégrés de valorisation des déchets pour les quartiers, les communes, les départements et les régions bénéficiaires du projet ». « On aura deux centres intégrés de valorisation des déchets et trois centres de tri et de transfert dans la région », a-t-il fait savoir. ’’Un centre de valorisation de déchets est un centre où toute sorte de déchet qui y arrive fait systématiquement l’objet de tri pour qu’on puisse récupérer toutes les parties recyclables ou valorisables », a-t-il expliqué.
Il a fait savoir que « 90% du financement du PROMOGED étaient essentiellement destinés à la construction des infrastructures de gestion des déchets. Dans cette dynamique, il a insisté sur « la nécessité de disposer de ressources financières conséquentes’’’, ajoutant que l’équipe de coordination du projet était en train de travailler sur des mécanismes de financement innovants ». « Aujourd’hui, on veut changer de paradigme. Maintenant, on veut impulser l’économie de gestion des déchets », a-t-il déclaré.
Selon lui, « l’enjeu est de faire de sorte que les déchets ne soient plus perçus comme quelque chose de répugnant, mais plutôt comme une ressource à valoriser ». « C’est pourquoi on parle de zéro déchet, qui ne signifie pas zéro production, mais c’est que le déchet est considéré comme une ressource qui est aujourd’hui de la matière première », a-t-il expliqué. « Cela va permettre de générer des richesses, mais surtout de créer de l’emploi parce que nous sommes dans un pays où la demande est très forte », a-t-il fait valoir.
sudquotidien
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