A travers deux grands panels, El Hadji Gorgui Wade Ndoye, directeur du magazine panafricain en ligne «ContinentPremier», va poser le débat sur les opportunités, défis et perspectives liés notamment à l’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais.

Ce sera à l’occasion du «Gingembre Littéraire» sur le vivre-ensemble, qui s’ouvre ce matin à la Place du Souvenir, sous le thème : «Quelle gestion foncière et des ressources naturelles pour un développement durable et inclusif.»

Après les mémorables succès des quatre précédentes éditions organisées à Dakar, Saint-Louis et Rufisque (2022), Thiès, Mbour et Diass (2021), Sédhiou et Ziguinchor (2020), faisant écho à la première et historique édition du «Gingembre Litté­raire», organisée en novembre 2019 dans les villes de Dakar, Rufisque et Saint-Louis, le magazine panafricain en ligne ContinentPremier.Com et l’association éponyme et l’ensemble de ses partenaires ont entrepris de réaliser la cinquième rencontre dans la capitale sénégalaise à la Place du Souvenir, à Dakar.

Organisée cette année sur le thème : «Quelle gestion foncière et des ressources naturelles pour un développement durable et inclusif», cette rencontre réunira des intellectuels de haut niveau, des ambassadeurs, artistes, étudiants, élèves, journalistes, un public divers, autour de deux grands panels suivis d’une séance de questions-réponses. Il s’agit, selon l’initiateur, d’aider l’Etat à identifier «des opportunités, défis et perspectives liés no­tamment à l’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais».

Gorgui Wade Ndoye indique qu’il est largement démontré que les modes de gestion des ressources naturelles en Afrique sont vecteurs de con­flits sociaux parfois armés, d’inégalités, d’exclusion et de marginalisation, tout en étant un facteur de destruction de l’écosystème dans la plupart des pays insuffisamment préparés à faire des ressources naturelles, une réelle valeur ajoutée pour le développement économique et le progrès social.

De l’avis du journaliste accrédité auprès des Nations unies, à Genève, aujourd’hui, le continent n’a pas d’autre choix que d’assumer la responsabilité de sa propre survie en trouvant des modes alternatifs de vie et d’exploitation des ressources, plus précisément en construisant un modèle de développement inclusif valorisant de façon optimale et durable les ressources.

«Au Sénégal, la Constitution a élevé la transparence dans la gestion des ressources qui appartiennent au Peuple tout en appelant les autorités et les populations à la protection de l’environnement…

L’Etat et les collectivités territoriales ont l’obligation de veiller à la préservation du patrimoine foncier. Les retombées financières estimées de l’exploitation du gaz et du pétrole constituent, en moyenne 700 milliards de francs Cfa par an. S’y ajoute la baisse de la facture énergétique, libérant des espaces budgétaires importants pour les autres secteurs comme l’éducation, la santé, les infrastructures, selon le ministère du Pétrole et des énergies», explique-t-il, dans un communiqué.

Initiateur de cette rencontre, El Hadji Gorgui Wade Ndoye a rappelé que le «Gingembre de ContinentPremier» veut donc poser un cadre instructif, un débat serein et utile sur la question des ressources naturelles, notamment le gaz, le pétrole, mais aussi l’eau, le foncier, et l’impact de l’exploitation diverse des ressources sur le cadre de vie des Sénégalais et son impact économique et social.

En somme, il s’agira de répondre à cette question : «Quelle est la résultante de l’exploitation de ces ressources sur le vivre-ensemble ?»

Lequotidien

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