Rescap’art est une troupe de théâtre composée de jeunes. Grâce au talent de ses comédiens, qui ont participé à plusieurs festivals internationaux et gagné, en 2018, le Prix de la diversité culturelle de la Francophonie aux Journées théâtrales de Carthage (Jtc), la troupe s’est construit une belle renommée.
Rescap’art est devenue incontournable dans le milieu du théâtre sénégalais. Et cette troupe théâtrale est aujourd’hui très sollicitée. Essentiellement composée de jeunes dont le talent est reconnu par leurs pairs, la troupe a commencé à inscrire son nom dans l’histoire en remportant en 2018 le Prix de la diversité culturelle de la Francophonie aux Journées théâtrales de Carthage.
La toute première création de cette compagnie entrait ainsi dans les annales. Depuis, Abba Guéwël, Papy Mboup, Charles Primoh (metteur en scène), Madany Sall (technicien), Balla Diop, Willy Wandianga, Amdy Mbacké Diop, etc., n’ont cessé de briller sur les scènes du monde.
Rescap’art a ainsi participé à plusieurs festivals en Afrique et en Europe, notamment au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Bénin, Congo, Cameroun, Tunisie, Egypte, Italie. Mais le meilleur souvenir pour ces jeunes comédiens reste bien sûr leur participation aux Journées théâtrales de Carthage (Jtc).
Chercheur, écrivain, conteur, poète et critique littéraire, Massamba Guèye fait l’éloge de Rescap’art. «Vous êtes passés d’une compagnie à une troupe.
Une compagnie de théâtre, c’est une structure organisée dans laquelle évoluent des comédiens à partir de productions et d’une administration dans le cadre d’une vision artistique.
Maintenant, cette compagnie devient une troupe quand elle vit et respire en humain dans une solidarité fraternelle…
Vous êtes devenus une troupe parce que vous êtes devenus frères», a-t-il salué. Willy Wandianga, Balla Diop, Amdy Mbacké Diop et Dial Thiam ont fondé la troupe en 2017. Auparavant, chacun des membres avait appartenu à une troupe théâtrale qui, aujourd’hui, a disparu.
C’est ainsi que les anciens camarades de l’Académie de théâtre Macodou Mbaye ont eu l’idée de fonder leur propre troupe théâtrale.
Au début de sa création, la troupe n’avait pas de metteur en scène. A cet effet, les fondateurs faisaient l’ensemble du travail de manière collective, puisqu’ayant subi une formation en théâtre et en mise en scène.
«L’écriture était collective, la mise en scène aussi. Tout le monde faisait une proposition, la première pièce sur laquelle nous avons travaillé ensemble s’appelle La vie et la mort. Le travail a duré quatre mois avec des répétitions nocturnes», se rappelle Willy Wandianga.
«Nous allions à Blaise Senghor pour les répétitions qui se déroulaient durant la nuit. Le lendemain matin, chacun partait travailler, car nous avions d’autres activités.»
Ces jeunes comédiens ne se privaient pas d’aller vers d’autres expériences. Chacun d’entre eux travaillant également dans des séries télévisées, il était plus pratique de se retrouver la nuit, a-t-il ajouté.
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