Me Pape Leyti Ndiaye, qui a fait un bilan élogieux de sa gestion, a passé le témoin à la tête de l’Ordre des avocats, à Me Mamadou Seck, qui demande à ses collègues d’être encore plus rigoureux et plus respectueux de la déontologie.

Par Justin GOMIS – Après trois ans à la tête du Barreau, Me Pape Leyti Ndiaye quitte avec le sentiment du «devoir accompli». «Le Conseil de l’ordre a autorisé la mise en garantie d’un fonds de 100 millions de francs et la signature d’une convention avec Nsia Banque pour permettre aux cabinets d’avocats contraints de faire face au marasme ambulant et ceux qui en exprimaient le besoin d’obtenir un prêt de 3 à 5 millions de francs remboursables…», explique Me Ndiaye.

Parmi les acquis durant son magistère, il y a la mise en place d’une Ecole des avocats dont les premiers jalons ont été posés par ses prédécesseurs, Mes Ameth Ba et Mbaye Guèye, et l’acquisition de terrains pour les avocats. «Nous avons ensemble identifié le terrain d’1 ha, signé le bail, enregistré le bail, transcrit le bail et obtenu l’état du droit réel. Pour ces étapes, c’est la signature du contrat d’architecture. Le lancement d’appel d’offres pour la construction, la pose de la première pierre et la réalisation des travaux», détaille Me Ndiaye.

Le bâtonnier sortant insiste sur le rayonnement du Barreau du Sénégal au niveau international. «Il reste très respecté», persiste-t-il. Il enchaîne : «Nous sommes Secrétaire permanent des barreaux de l’Ohada. Nous sommes dans le Conseil de l’Ua qui est représenté ici par deux présidents, un ancien et un actuel. Notre Barreau, notre capitale et notre pays ont été choisis pour accueillir le 66ème Congrès de l’Union internationale des avocats. Je vous exhorte à vous mobiliser autour de cet événement qui renforcera incontestablement le prestige international de notre Barreau.»

Aujourd’hui, il s’en va après la prestation de serment de 36 avocats stagiaires. En écho, Me Mamadou Seck, qui dirige désormais l’Ordre des avocats, demande à ses confrères d’être plus exigeants dans l’exercice de leurs fonctions : «Je veux que chacun d’entre nous soit fier d’appartenir à notre Barreau. Je vous appelle à une exigence qui doit constituer le moteur de notre action et au respect de notre déontologie. Elle implique ensuite cette volonté constante d’améliorer notre organisation, dans le seul et unique but de construire un autre modèle. Elle doit aussi porter le respect de notre déontologie, de nos règles par des avocats bien formés…»
lequotidien

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version