Le Sénégal a voulu un changement en votant pour le régime du président Bassirou Diomaye Faye. C’est ainsi que 54 % des Sénégalais sont allés aux urnes pour élire le candidat du parti des Patriotes Africain du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF) au premier tour.
Mais après huit (8) mois de magistère, rien n’a encore changé. On se croirait toujours dans le régime précédent dirigé par Macky Sall.
Pour éviter de refaire les mêmes erreurs, le président et son Premier ministre Ousmane Sonko doivent d’ores et déjà se lancer dans les priorités.
Quand le nouveau régime va-t-il se lancer dans le vrai travail ? Depuis l’élection du président Diomaye, Pastef perd son temps dans les querelles politiques.
D’ailleurs, le maire de Dakar leur a fait cette remarque face à la presse, ce lundi. Si les sénégalais ont voté pour ce parti, c’est pour espérer voir leur situation changer.
Mais jusque-là, les choses ne bougent pas.
Les patriotes préfèrent passer leur temps à jouer au méchant policier. Depuis mars 2024, ils passent leur temps à nourrir leur petite vengeance. Mais aussi tirer sur leurs adversaires politiques.
Sur les réseaux sociaux, des directeurs généraux passent leur temps à attaquer l’opposition.
D’autres n’hésitent même pas à prendre la parole pour prouver que ce régime peut prendre à Barthélémy Dias sa mairie. Que dire du leader de Pastef qui, en pleine campagne électorale, avait pointé les faiblesses de l’Etat ? « J’interpelle une fois de plus l’Etat du Sénégal.
Un Etat ne doit pas être faible.
J’ai plusieurs fois interpellé monsieur M. le président de la République. Si l’Etat ne règle pas ce problème, nous allons le faire nous-mêmes et nous avons les moyens de le faire », avait déclaré Sonko après l’attaque de son convoi.
Pastef n’a pas été élu pour que ses leaders fassent leur propre loi.
Mais plutôt pour éviter les mêmes erreurs que Macky. Ce n’est pas à Pastef de dire qui doit être maire ou pas. Ce n’est pas à un directeur général des réseaux sociaux de décréter la fin du «Jazz».
Les patriotes ont vendu un programme au sénégalais.
Alors, la plus grande mission de Ousmane Sonko et du président Bassirou Diomaye Faye, c’est de matérialiser ses promesses.
Chose qu’attendent les 54% de sénégalais qui ont massivement voté pour le changement au soir du 25 mars 2024.
Pastef ne le sait pas sans doute, mais la situation économique du pays est catastrophique.
Les partenaires financiers internationaux, comme le FMI, ont arrêté leur soutien jusqu’en juin 2025. Une première dans l’histoire du Sénégal qui risque de mettre en péril le développement économique et social du pays. Aucun pays ne serait en mesure de se développer sans une économie stable.
Et ce sont les gorgorlous qui paient les pots cassés.
Les prix continuent de prendre l’ascenseur au moment où le nouveau régime avait annoncé des baisses. Les jeunes continuent de tenter l’aventure ailleurs. Il ne se passe plus un seul jour sans que des candidats à l’émigration clandestine ne sont interpellés.
Les plus malchanceux finissent par succomber dans le ventre de l’Atlantique. Face à cette situation, Pastef trouve toujours du temps pour suivre l’agenda politicien de l’opposition.
Ceci est tout sauf une rupture !
Malheureusement, les senegalais sont les artisans de leur propre malheur.
Malgré la gravité de la situation, certains membres de PASTEF ne pensent qu’à faire emprisonner des membres de l’opposition. D’autres attendent toujours des milliards fantômes qui seraient logés dans des comptes.
Le Sénégal est loin du chemin du développement. Le président et son premier ministre doivent rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard..
xibaaru