Depuis qu’ils ont pris le pouvoir, les patriotes veulent faire mieux que leurs prédécesseurs. C’est ainsi que le Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) s’est lancé dans un grand nettoyage.
Ce parti et ses leaders veulent redresser le pays. Mais depuis qu’ils jours, une affaire compromet le «Jubbanti». Un patriote est au cœur d’un tourbillon judiciaire.
Ce qui a installé un véritable malaise au sein des pastéfiens divisés sur comment gérer ce dossier.
Azoura Fall est dans de beaux draps !
une perquisition au domicile d’un proche du militant de Pastef à Paoskoto, après que son téléphone a été localisé dans cette zone. Toutefois, la fouille n’a permis aucune découverte concluante. Les recherches se poursuivent activement pour le retrouver.
Selon certaines informations relayées sur les réseaux sociaux, il est déclaré comme fugitif.
Le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, s’est autosaisi après la diffusion sur TikTok d’une vidéo dans laquelle le militant de Pastef proférait des insultes à l’encontre de l’ancien président Macky Sall et de ses proches.
Cette sortie virulente a suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux, poussant la famille de l’ex-chef de l’État à déposer plainte contre Azoura. Mais selon le mis en cause, cette vidéo daterait de plusieurs mois. Un argument largement partagé par ses soutiens.
Cette disparition ne résout pas la solution pour cet homme qui clame toujours sa proximité avec le leader de Pastef, Ousmane Sonko.
Au regard du Code pénal sénégalais, plusieurs chefs d’accusation pourraient être retenus contre Azoura Fall dont l’injure publique. En son article 258, le Code pénal prévoit des peines pouvant aller jusqu’à un mois d’emprisonnement et 50 000 francs CFA d’amende pour toute injure non publique.
Si les injures sont publiques, les peines peuvent être alourdies, notamment si la victime est une autorité ou un dépositaire de l’autorité publique.
Mais l’affaire Azoura Fall a créé un véritable malaise au sein de Pastef.
Beaucoup de membres de ce parti se sont levés pour prendre la défense de cet homme. « Je parle à mon ami Azoura, voilà une victime parfaite du régime de Macky Sall. Azoura, je le connais très bien…
Il est tout le temps chez moi », a déclaré le directeur général du Port de Dakar qui a précisé qu’il n’est pas présentement chez lui.
Poursuivant, Waly Diouf Bodian de dire : « Ce n’est pas la peine d’aller le chercher, si vous venez là-bas, vous allez m’y trouver, et il vous faut un mandat pour aller le chercher chez moi ».
« Il n’est pas chez moi », a-t-il précisé dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux.
Selon lui, « Azoura a plutôt besoin d’un accompagnement et non pas d’une traque judiciaire qui n’a aucun sens ».
Waly Diouf Bodian a aussi ajouté que « l’état psychiatrique » de ce dernier a changé après sa sortie de prison.
« Et la justice prévoit cela, c’est-à-dire ceux qui sont passibles d’une sanction pénale et ceux qui ne le sont pas ». Une sortie qui a poussé les autres patriotes à exprimer clairement leur soutien à leur camarade de parti. Une position que ne partage pas tous les pastéfiens.
Ils sont nombreux à demander à Azoura Fall de déferrer à sa convocation.
Si Azoura lisait les commentaires de ses camarades de Pastef, il se serait déjà rendu à la justice. Cette rébellion ne fait pas une bonne publicité aux nouvelles autorités. A l’heure du Jubbanti, un patriote ne devrait pas se comporter de la sorte.
Son comportement déteint sur son mentor politique.
Ils sont nombreux dans l’opposition à s’accrocher à cette affaire pour demander que les personnes arrêtées pour les mêmes faits soient libérées. Alors, l’influenceur doit répondre de ses actes.
L’affaire Azoura Fall divise Pastef.
Ce parti, jadis soudé, ne parle pas le même langage dans cette affaire. Il est temps pour le parti au pouvoir de trouver une solution pour cette affaire.
Car elle pourrait être un précédent dangereux.
Surtout quand un régime a une opposition qui s’accroche à toutes les failles
xibaaru
