Maladie animale transfrontalière, la peste des petits ruminants, de par son taux de morbidité et de mortalité élevé, affecte la productivité. Elle constitue aussi une contrainte majeure pour le développement de l’élevage des ovins et des caprins.

”Les ovins et les caprins jouent un rôle primordial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et dans la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois, notamment chez les femmes et les jeunes dans les pays en développement”, explique Ousmane Mbaye, Secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales.

Il ajoute que la peste des petits ruminants menace les moyens de subsistance de millions de petits éleveurs, par son effet dévastateur sur les moutons et les chèvres qui constituent une bonne partie des revenus des familles pauvres et vulnérables de nos communautés.

En effet, les taux de couverture vaccinale se situent entre 15 et 36 %. Ce qui est encore loin de la norme universelle de 80 % requise.

Pour cette année, un taux de vaccination de 40 % est attendu au Sénégal.

Pour venir à bout de cette maladie, le Sénégal s’est résolument engagé dans la stratégie mondiale à éradiquer d’ici à 2030, à travers la vaccination de 80 % des ovins et des caprins âgés de plus de 3 mois, dans 70 pays où la maladie est endémique, a fait savoir M. Mbaye.

”Dans cette perspective, la stratégie repose sur la surveillance épidémiologique et la vaccination de masse avec des vaccins de qualité et en quantités suffisantes, l’association à d’autres maladies jugées prioritaires, le renforcement des capacités d’intervention des services vétérinaires en matière de budget, de personnel, de logistique, d’équipement et de formation, entre autres”, explique-t-il

seneweb

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