La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maimouna Cissokho Khouma, a souligné, lundi, à Dakar, l’urgence de réfléchir à des programmes intégrant l’éducation aux valeurs de la paix pour les tout-petits dans un contexte de violences et de conflits à travers le monde.
»Vu le contexte au niveau national et international, les images de violences, de conflits, de crises relayées par les médias font qu’aujourd’hui, il urge de réfléchir autour d’un programme qui va nous permettre d’inculquer très tôt aux tout-petits, les valeurs de la paix », a-t-elle déclaré lors du lancement de la 17e édition de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits. Cette année, le thème porte sur »l’éducation à la paix dès la petite enfance ».
« (…) Depuis 2021, sur la base des orientations des autorités du Sénégal, l’ANPECTP s’est inscrite dans »l’éducation aux valeurx », a-t-elle rappelé, en justifiant le choix du thème de cette année pour »continuer la réflexion autour de l’éducation aux valeurs et promouvoir l’éducation à la paix ».
L’objectif de cette semaine de la petite enfance est de sensibiliser les différents acteurs sur l’importance de l’éducation à la paix dès la petite enfance, de développer des stratégies pour l’éducation à la paix dans le sous-secteur de la petite enfance et d’imprégner les tout-petits des valeurs de la paix.
La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance, Fatou Diané, a souligné que »chaque nation se doit aujourd’hui de cultiver chez ses jeunes enfants, les notions de justice, d’égalité, de liberté, de tolérance, et de démocratie ».
»L’éducation à la paix demeure une responsabilité collective dans laquelle les communautés et l’école doivent agir en complémentarité, en parfaite coopération et dans un esprit de co- responsabilité », a relevé la ministre.
En outre, elle soutient que »le développement intégré de la petite enfance, dans une approche collective, requiert une synergie d’interventions dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’hygiène, de l’éducation et de la protection ».
Selon Fatou Diané, la semaine de la petite enfance « se veut un moment privilégié de revisiter l’ensemble des défis du sous-secteur, notamment le relèvement du taux brut de préscolarisation, le renforcement de la qualité d’intervention et l’implication active des communautés dans le pilotage des structures de développement intégré de la petite enfance.
»Grâce aux interventions combinées de ses différents projets et programmes, l’Etat a réalisé un taux de préscolarisation qui est passé de 15% en 2012 à 18,2% en 2022″, selon la ministre.
APS