Le Sénégal a fait des avancées en matière de planification familiale. Et notre pays fait partie des Etats qui ont pris des engagements dans ce sens pour permettre à 120 millions de femmes et de filles supplémentaires d’utiliser des contraceptifs. Pour le suivi de ces engagements, un atelier a été organisé hier par l’Ong Acdev en partenariat avec la Dsme. En attendant, 26% des femmes en union ont utilisé des méthodes contraceptives au cours de l’année 2021.
D’aprés L’As, le Sénégal a pris six engagements en 2017 pour booster et repositionner la planification familiale. Pour le suivi de ces engagements, un outil est mis en place : le Motion Tracker. Selon le chef de la division planification familiale, Dr Marième Dia Ndiaye, bien que la planification familiale soit reconnue comme une stratégie efficiente pour sauver des vies, le gouvernement en a fait une priorité. «Donc, nous avons atteint des niveaux où le taux de prévalence contraceptive a doublé puisqu’en 2012, le taux était à 12%. Et aujourd’hui, nous sommes à 25,5%. Ce sont des efforts qui ont été faits.
Les besoins non satisfaits en planification familiale, qui étaient de 29,1% dans la même période, ont été ramenés à 21,7%. Ces dix dernières années, beaucoup d’efforts ont été faits avec une contribution dans la réduction de la mortalité maternelle; de même que le taux de mortalité néonatale est passé de 29 pour 1000 à 21 pour 1000 naissances. La mortalité des enfants de moins de 5 ans a baissé de 37 pour 1000 pour un taux qui était de 72 pour 1000», se réjouit-elle.
Revenant sur les engagements, Dr Marième Dia Ndiaye affirme : «Aujourd’hui, le Sénégal est dans sa 3e phase d’engagement. Nous avons six engagements qui nous permettent de suivre notre taux de prévalence contraceptive, mais avec aussi des besoins non satisfaits, et un engagement financier qui est la ligne budgétaire pour l’achat des contraceptives, qui est revue à la hausse depuis 2012 de façon consistante», indique t-elle.
Abondant dans le même sens, Le chef de la division planification familiale souligne que «ces engagements vont être suivis à travers un outil de redevabilité pour être sûr que l’objectif qui a été annoncé va être atteint». Pour sa part, la coordonnatrice du Motion Tracker, Mbarka Ndao, renseigne que les objectifs de l’atelier consistent à valider les différents indicateurs qui ont été identifiés par les parties prenantes pour les six engagements qui ont été retenus pour le Sénégal, mais aussi faire une cartographie des différentes organisations qui devraient concourir à l’atteinte de ces indicateurs.
«Le Motion Tracker est un outil de suivi des différents engagements qui sont pris par le Sénégal. A cet effet, l’Ong Acdev a été sélectionnée au niveau du Sénégal comme organisation neutre pour pouvoir accompagner le ministère de la Santé pour la collecte de données liées aux différents indicateurs que nous attendons par rapport aux engagements qui sont décliné.
leral