Les zones centrales et portuaires de Wahandé, Missira et Diamalaye sont confrontées à diverses maladies causées par la pollution de l’eau, de l’air et même de la nappe phréatique. D’après Cheikh Fadel Wade, environnementaliste, la pollution de l’air dépasse de 400 % les normes établies au Sénégal.
« A Bargny une commune du Sénégal, située sur la côte sud de la presqu’île du Cap-Vert, à une trentaine de kilomètres de Dakar l’impact de cette centrale est très négatif.
La centrale à charbon de Bargny n’est pas la seule, puisqu’elle est fortement impactée par des industries, dont Sococim, le port minier et le vraquier », a déclaré Cheikh Fadel Wade, environnementaliste.
Poursuivant, il souligne que les gens oublient que le vraquier, c’est pratiquement du soufre, du clinker.
« Les bénéficiaires, ce sont les Ics, la Sococim, Dangoté, les Ciments du Sahel… Donc, effectivement, c’est une bombe à retardement dans cette zone où il y a autant d’industries. Une zone industrielle ne peut pas être dans une zone d’habitation.
La centrale et le port sont côte à côte avec les quartiers de Wahandé, Missira et Diamalaye. Il y a beaucoup de maladies qui émergent à Bargny et elles sont dues à cette centrale ».
« A Bargny, l’eau, l’air, tout est pollué parce que la centrale pollue même la nappe phréatique.
Nous avons des problèmes, sur l’eau et dans l’air. On nous parle parfois des pluies acides. La pollution de l’air à Bargny dépasse de plus de 400 % la norme sénégalaise », a dit M. Wade dans les colonnes du journal Libération.
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