Pour une décrispation de l’atmosphère politique tendue au Sénégal : pourquoi pas Amadou Ba comme premier ministre ?

Les législatives anticipées sont derrière nous. Le peuple souverain du Sénégal à encore prouvé à la face du monde sa maturité. L’électorat sénégalais milite pour la mise en œuvre de la transformation systémique telle que décliné par le président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et attendue à l’horizon 2050.

Après une campagne électorale tumultueuse teintée de violences physiques et verbales dans certaines régions, le peuple, dans la sérénité, a tranché le 17 novembre dernier.

Comme pour appeler les acteurs de tous bords au calme pour la mise en œuvre correcte des politiques publiques déclinées par les nouveaux tenants du pouvoir.

Après les empoignades Sonko/Macky, Sonko/Barth, Sonko/Bougane…sous l’oeil vigilant et réconciliateur de l’ancien premier ministre Amadou Ba qui aura engrangé 7 députés après avoir lancé Jam ak Njerign il y a juste 7 mois, cet homme qui durant toute la campagne a axé son discours sur la paix et la réconciliation nationale mérite l’attention des nouvelles autorités.

À ce propos Jean Christophe Ruffin n’avait t-il pas raison quand il déclarait : « La paix n’est pas la suspension de la guerre. La paix, c’est l’industrie des hommes, c’est le mouvement des marchandises, c’est l’essor des villes et des foires. »

Amadou Ba, à l’unanimité de tous les Sénégalais honnêtes, mériterait d’être contacté en urgence par le chef de l’État et éventuellement son premier ministre Ousmane Sonko afin de lui proposer le poste de chef du gouvernement pour qu’i mène à bon port les ambitions que le duo a à cœur de réaliser.

Homme du sérail, économiste reconnu à l’expérience et aux compétences incontestables, l’ancien ministre des finances, des affaires étrangères et premier ministre sous Macky Sall pourrait sortir notre pays de l’ornière si tant est que Sonko/ Diomaye ont l’humilité de l’inviter à la table des décideurs pour la conduite des affaires publiques.

Amadou incarne la paix, la justice, la réconciliation… bref, l’endiguement de cette atmosphère soco politique tendue qui ne fera que retarder notre nation au regard des attentes négatives d’une opposition non pas de proposition mais d’ embuscade, guettant la moindre faille du régime actuel pour tenter de semer la confusion et la discorde, j’allais dire le chao.

Cependant Abbé Pierre nous réconforte dans notre invite lorsqu’il affirmait : « Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.

Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.

Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.

Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.

Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent. »

Quoi qu’il en soit, le président Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre tiennent par l’ancien premier ministre Amadou Ba, l’occasion de réconcilier les Sénégalais dans leur entièreté. Ce peuple est un peuple de défis, un peuple cohérent très attaché à la satisfaction de ses préoccupations mais dans un très profond esprit d’exigence quoique dans une loyauté sans commune mesure.

Suite à ces législatives très instructives, place maintenant à la sérénité et à la consolidation de notre commune volonté de vivre ensemble !

Amadou Ba par son calme, sa sagesse, sa maîtrise de plusieurs dossiers, ferait l’affaire pour élargir l’assiette de la réconciliation nationale pyun Sénégal juste, libre et prospère dans un monde en perpétuelles mutations. Qu’on ne s’y trompe pas, l’ancien premier ministre n’est pas un politicien. C’est un technocrate attaché à ses principes. Il n’a appris qu’à servir l’État.

Il n’a jamais été militant, non ! Il n’a été qu’un commis loyal comme du reste il l’a toujours été avant Macky Sall et cela, Ousmane Sonko actuel premier ministre le sait mieux que nous. D’ailleurs, lon peut se permettre de considérer qu’entre les deux hommes, il n’y a aucun nuage d’animosité comme veulent le faire croire certaines gens entrés en politique récemment et très enclin à préserver des intérêts qui n’engagent non pas notre pays mais leurs préoccupations qui du reste sont si minimes par rapport à celle de la majorité du peuple.

Enfin notre République transcende ces clivages.

Il est au dessus de ces tocards de la veille. Nous sommes, parce que le Sénégal est, aimait répéter feu Mahammed Boun Abdallah Dionne ( paix à son âme). Retournons vite à l’orthodoxie et repensons notre nation, repensons nos relations entre compatriotes et prenons de la hauteur en évitant les divisions qui pourraient nous mener a des dérives que nul ne souhaite.

Le chef de l’État est en fin de compte, l’unique interpellé dans notre propos car comme disait de Gaulle lors de son discours du fameux 30 novembre  » Le président de la République ‘e saurait se substituer à aucune fraction. Il est l’homme de la nation et pour militer dans le cadre de l’intérêt national, rien de doit ni ne peut lui faire barrage pour agir dans le sens du positif… »

apr

Mamadou Biguine Gueye

xibaaru

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