Un atelier sur la mise en œuvre du règlement 14 a été tenu, mercredi à Dakar. Une tribune saisie par le directeur des routes pour insister sur la nécessité de préserver nos routes.

Un atelier sur la mise en œuvre du règlement 14 a été tenu, mercredi à Dakar. Une tribune saisie par le directeur des routes pour insister sur la nécessité de préserver nos routes.

Le règlement 14 a été mis au point depuis 2005, il est relatif au contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises. Pour le Sénégal, ce dispositif a démarré depuis 2012. Seulement, ce règlement n’est pas respecté. La preuve « le Sénégal est à 2% de surcharge totale. Mais 50% de nos camions sont surchargés à l’essieu », a informé Mamadou Alassane Camara.

Le directeur des routes estime que cette situation ne reste pas sans conséquences puisqu’il souligne que « l’essieu a un effet exponentiel et de destruction sur les routes. La problématique de cette surcharge cause une insécurité routière ». De plus, ajoute-t- il, « le Sénégal a fait l’option de préserver le patrimoine routier en délestant. Mais il faut qu’on s’arrête pour prendre des mesures pour préserver le patrimoine routier qui coûte à peu près 3000 milliards ».

De plus, le directeur des routes avance : « la surcharge est intrinsèquement liée aux accidents de la route. Ce que nous voulons, c’est que ce règlement soit appliqué pour préserver nos infrastructures routières ».
Cette préservation trouve son sens, entre autres, dans le fait, selon Mamadou Alassane Camara, du fait que les plateformes portuaires dépendent de la route. « Nous devons faire que cette route soit abonnée.
Malheureusement beaucoup de sénégalais ne connaissent pas le règlement 14 ».

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