On a beau épiloguer, fureter, mais il faut avouer que l’introduction du parrainage se révèle être un acte politique judicieux. Déjà plus de 40 candidats ont quitté les rangs de la présidentielle de 2024.On applaudit et on prie pour que cela continue. Parce que nak, même 10 candidats, c’est trop pour un petit pays comme le Sénégal.

L’on se demande d’ailleurs si le parrainage n’avait pas été instauré comment le Sénégal pourrait organiser une présidentielle avec près de 90 candidats du jamais vu. Depuis que le Conseil Constitutionnel a commencé à contrôler les parrainages des candidats, on se rend compte qu’il y en a qui ne peuvent même pas avoir 10.000 parrains valides.

Et pourtant tout a été allégé suite au dialogue politique national, constate LeTémoin.

Le 20 juillet dernier, l’Assemblée nationale avait ramené le taux de parrainage citoyen à seulement 0,6% du corps électoral, alors qu’il était compris auparavant entre 0,8% et 1%.

La réforme avait aussi instauré la possibilité de recourir au parrainage des élus (13 députés ou 120 maires et présidents de conseil départemental).

Alors, quand des candidats ne peuvent avoir 0,6% de l’électorat, ils doivent débarrasser le plancher au plus vite. Heureusement que le parrainage est là. Il a permis de débusquer les candidats « door marteau » « plaisantins », « affabulateurs » qui seront jetés à la poubelle.

leral

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