Le cheval de bataille de ce nouveau gouvernement sera certainement, la drastique réduction des prix des denrées de grande consommation. En d’autres termes, il faudrait que les femmes qui vont au marché chaque matin,arrivent à s’approvisionner avec le minimum qu’elles ont dans leur portefeuille. Qu’elles achètent l’huile, le sucre, le lait, le riz, le poisson, la tomate à des prix sociaux accessibles qui leur permettent de préparer du bon «thieboudiene » et un bon «mafé » à la dimension du revenu familial. Il faudra alors poser des actes concrets à effet immédiat pour rassurer «gorgorlou » et sa famille.
Le gouvernement devrait nécessairement arriver à fixer de nouveaux prix abordables afin de rendre les denrées accessibles à toutes les bourses. Cela malgré le contexte politique international secoué par des bouleversements géopolitiques et économiques. Les chocs nés de la guerre en Ukraine et de la Covid-19 devraient pousser le gouvernement sénégalais à appliquer rigoureusement la réalité des prix. Mais, des mesures sociales d’atténuation ont été prises par le gouvernement pour protéger les familles sénégalaises. Lorsque le prix du carburant monte dans certains pays, au Sénégal la hausse a été orientée sur le super. Le gasoil utilisé majoritairement par les transporteurs et les sénégalais aux bourses moyennes n’a pas connu de hausse. En plus, l’Etat continue de subventionner l’électricité malgré l’opposition farouche du Fmi, à hauteur de 300 milliards de fcfa.
Jusqu’à ce jour, l’essence, le gasoil et les prix de grandes consommation devraient connaître une hausse fulgurante à l’instar des autres pays en Afrique et ailleurs. Mais, du fait de sa forte sensibilité, de son désir constant de serviret d’aider ses compatriotes, le Chef de l’Etat a préféré couvrir sa population avec des conséquences financièrement lourdes sur le portefeuille de l’Etat.
Ce nouveau gouvernement ira encore plus loin dans sa politique sociale. La marmite de la ménagère devra connaître une baisse. Les mesures qui seront prises en concertation avec tous les acteurs, seront encadrées par les services de l’Etat jusqu’aux boutiques et les marchés les plus reculés du pays. Car il a été remarqué que les baisses décidées par le gouvernement ne sont pas souvent respectées par les commerçants dans les marchés et dans les boutiques de quartiers. Leur refus d’appliquer les prix homologués et leur jeu de yoyo avec les consommateurs impactent négativement la politique sociale du président Macky Sall. Il faudra y remédier par la création d’une brigade de contrôle de la consommation (BGC) afin que les baisses soient respectées et appliquées. Ce sera l’occasion d’aller vers le renforcement des moyens de la Direction du contrôle économique.
Le président Macky Sall a été animé par une volonté ferme de baisser le coût de la vie. Il est profondément préoccupé par la situation que traversent les chefs de famille. Les spéculations faites par certains commerçants qui s’enrichissent illicitement sur le dos des familles, exposent les consommateurs.
Désormais, les décisions de baisse seront mises en application sur toute l’étendue du territoire. L’apport des organisations de consommateur est aussi très attendu. Car une régulation est nécessaire pour protéger les consommateurs conformément à la volonté du président de la République Macky Sall.
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