Thierno Bocoum s’est exprimé sur le verdict des 81 gardes du corps de la coalition Sàmm Sa Kàddu. Dans une publication, le leader du mouvement Agir accuse le Premier ministre Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef lors des dernières législatives, d’avoir commandité l’arrestation et la condamnation de ces personnes assurant la sécurité du convoi des leaders de Sàmm sa Kàddu durant la campagne électorale.
« Elles ont été arrêtées sans discernement telle une rafle de police. Parmi elles, des activistes, des militants, des sympathisants qui n’avaient commis aucun crime, si ce n’est d’avoir été dans le convoi de la coalition ou d’avoir reçu les leaders à Saint-Louis.
Aujourd’hui, certaines d’entre elles ont été purement et simplement relaxées après avoir été maltraitées, jetées en pâture et emprisonnées dans des conditions difficiles. Des dizaines d’autres ont été lourdement condamnées sur la base d’une seule vidéo regrettable impliquant une seule personne »,déplore Thierno Bocoum.
Le leader politique dénonce l’impunité de certains actes posés par des membres de Pastef et regrette le classement sans suite des plaintes déposées par la coalition Sàmm Sa Kàddu.
« Pendant ce temps, une vidéo montrant un membre de la sécurité du convoi de la tête de liste de Pastef brandissant une arme à feu et une machette n’a eu aucune suite.
L’affaire du siège de Sàmm Sa Kàddu brûlé et vandalisé n’a eu aucune suite.L’appel de la tête de liste de Pastef-Dakar demandant à ses partisans de s’armer de machettes et de couteaux n’a pas eu aucune suite.
Les différentes attaques du convoi de Sàmm Sa Kàddu entraînant des pertes matérielles et des blessés n’ont jamais eu de suites. Voilà ce Sénégal qu’on nous propose en termes de rupture systémique ».
senego