Un PROJET, c’est ce que le Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a vendu aux sénégalais. Croyant à un changement radical, 54% des électeurs ont voté pour le président Bassirou Diomaye Faye.

Ce dernier a choisi Ousmane Sonko pour coordonner l’action gouvernementale. Malheureusement, ce projet est toujours en construction dans les usines de Pastef au grand dam des personnes qui ont fait confiance aux patriotes.

Face à la situation urgente, le premier ministre est allé chercher de l’aide…chez les religieux.

projet

Les sénégalais vont devoir attendre avant de voir le PROJET se concrétiser.

Et c’est le Premier ministre qui l’avait révélé dans sa communication, lors de la troisième réunion du Conseil des ministres.

«S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024», avait-il déclaré.

Jusqu’ici théorisé et vendu comme une recette miracle par les responsables du parti Pastef pour développer le Sénégal, le «PROJET» n’était rien d’autre qu’une vague promesse de campagne.

La preuve, depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir, le duo Sonko-Diomaye gouverne avec le programme de l’ancien président Macky Sall.

Toutes les personnes qui s’interrogeaient sur le contenu du PROJETt, censé guider les actions politiques et publiques des nouvelles autorités, semblent être déçues. Ce qui se passe dans le pays le démontre clairement. Depuis quelques jours, les jeunes ont repris la voie maritime.

Près de 90 migrants ont péri cette semaine lors du naufrage de leur embarcation à Ndiago, située à quelques km de Saint-Louis (au large des côtes de la Mauritanie) sur la route de l’Europe. Et des dizaines d’autres sont portés disparus.

«Les garde-côtes mauritaniens ont retrouvé les corps de 89 personnes à bord d’un grand bateau de pêche traditionnel qui a chaviré le lundi 1er juillet sur les côtes de l’océan Atlantique» à 4 km de la ville de Ndiago (sud-ouest de la Mauritanie), a rapporté l’Agence mauritanienne d’information.

Un drame qui en dit long sur la recrudescence de ce phénomène.

La pirogue qui a échoué à Ndiago
D’autres jeunes ont tout simplement repris la route de Nicaragua.
Un voyage qui n’est pas sans conséquence pour ces jeunes qui fuient le désespoir.
Sans le savoir, le nouveau régime crée davantage de chômeurs.
A travers une circulaire signée par le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, datée du 7 mai 2024, il a été demandé aux autorités décentralisées « d’initier des actions de désencombrement de la voie publique occupée du fait de ces activités », de « mettre en place un cadre de suivi des actions de désencombrement entreprises » et de « veiller à la non-réoccupation des espaces libérés ».

Ces opérations ont été demandées suite au constat fait par le gouvernement du Sénégal des « phénomènes de débordement des marchés hors de leurs limites et l’occupation des ronds-points par des marchands, rendant ainsi difficile la circulation des personnes et des biens », a-t-on lu sur la circulaire.

Ainsi, plusieurs marchands ambulants et tabliers ont été virés de leurs lieux de travail. Ce qui les a mis dans tous leurs états.

Ousmane Sonko s’est même déplacé à Colobane pour calmer les marchands ambulants. Une colère qui ne s’apaisera pas car les déguerpissement se poursuivent.

Face aux inondations, le nouveau régime a étalé toute son impuissance alors qu’on est qu’au début de l’hivernage.

Devant cette situation, Ousmane Sonko est allé chercher secours auprès du pouvoir spirituel. Le premier ministre a rendu visite au Khalife général des Mourides. Et à celui des Tidianes.

Des visites qui ne sont pas bien vues par certains patriotes. Mais nécessaires à l’ancien maire de Ziguinchor qui a besoin du soutien de ces religieux pour trouver une solution.

Mais aussi calmer la colère qui commence à naître dans le cœur des jeunes.

Ousmane Sonko et le Khalife général des Tidianes

Pourtant le Pastef a toujours vu ces religieux comme des adversaires.

Récemment, leur journaliste attitré avait fait savoir au Président que les Khalifes ne l’avaient pas élu.

Heureusement que Diomaye et Sonko ne les écoutent pas. Sinon, ils se seraient mis à dos le pouvoir spirituel qui occupe une grande place dans la marche de ce pays.

Reste à savoir si après les injures et les attaques, les khalifes seront disposés à appuyer ce nouveau régime aux abois

xibaaru

Part.

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