Les têtes pensantes de l’Agence nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) ont longtemps cherché les solutions aux conflits «nés des occupations dominicales régulières ou irrégulières». «Il y a souvent une incompréhension due à nos réalités sociales et culturelles et une mauvaise appréciation des textes», justifie Mame Boye Diao, directeur des Domaines.

Aujourd’hui, il devient urgent de procéder à la révision de la loi qui régit le secteur, surtout que la dernière remonte à 1964. Et le contexte de cette période n’est pas celui d’aujourd’hui. Et comme ces règles n’ont pas bougé, l’Académie des sciences et techniques a trouvé utile d’en discuter pour faire bouger les choses. «Nous avons fait le tour du Sénégal, des instituts et universités. Ce qui nous a permis de remarquer la dispersion des ressources humaines, matérielles, financières et la qualité des chercheuses et chercheurs dans le pays. Nous avons aussi constaté que la recherche est dispersée dans plusieurs ministères et organisations.

Et le chef de l’Etat a demandé à l’Académie des sciences et techniques de réfléchir à quelque chose qui permette de mieux structurer la gouvernance de la recherche afin de trouver les moyens les plus puissants», explique Pr Gallo Diop, directeur de la Recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Au-delà du domaine foncier, les idées et propositions qui sortiront des laboratoires de l’Ansts vont devenir un document stratégique du Sénégal. «Elles vont devenir le Plan national de stratégie pour la recherche et l’innovation pour l’horizon 2023 -2032», révèle le directeur de la Recherche et de l’innovation. Selon lui, «la volonté du Président Macky Sall est de voir les scientifiques fédérer et sécuriser les idées du pays».
lequotidien

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