Environ 20 millions de nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année, à un stade plus ou moins avancé. L’annonce du diagnostic représente souvent un choc émotionnel profond pour les personnes concernées, qui se retrouvent dans une totale incertitude face à la maladie.

Qu’est-ce que le cancer exactement ? Existe-t-il un moyen de prévenir son développement pour éviter de tomber malade ? Commençons tout d’abord par donner une définition précise du cancer pour mieux le comprendre et l’appréhender.

Qu’est-ce que le cancer ?

En réalité, il n’existe pas un mais  « des » cancers définis par leur localisation. Mais quelle est l’origine de cette maladie si complexe ? Un dysfonctionnement de certaines cellules habituellement programmées pour collaborer et nous maintenir en bonne santé qui se dégradent suite à des mutations génétiques.

Ces dégradations peuvent être provoquées par différents facteurs (environnementaux, comportementaux ou génétiques) et viennent perturber le mécanisme normal de régulation de la croissance cellulaire. Les cellules commencent alors à se diviser de manière incontrôlée, formant des tumeurs qui se propagent parfois jusqu’à d’autres parties du corps : on parle alors de métastases.

Il existe cinq stades qui permettent de classer un cancer à la suite d’un diagnostic.

Les deux premiers (0 et I) concernent les tumeurs de petites tailles et localisées. Le troisième grade fait référence aux tumeurs plus grosses, toujours limitées à un organe. Les deux derniers (III et IV) sont les stades dits généralisés avec une diffusion des cellules cancéreuses aux tissus environnants, ou une extension à l’ensemble du corps (cancer métastasé).

  Les cancers ont un point commun : ils sont le résultat d'un dysfonctionnement des cellules du corps qui se multiplient de façon anarchique et prolifèrent. © Tara Winstead, Pexels

Les cancers ont un point commun : ils sont le résultat d’un dysfonctionnement des cellules du corps qui se multiplient de façon anarchique et prolifèrent.

Quels sont les effets sur la santé ?

Lorsqu’on s’interroge sur « qu’est-ce que le cancer » et son impact sur la santé, il apparaît que ses effets dépendent du stade de la maladie et de l’ampleur de son extension. Au début, le cancer peut provoquer des symptômes discrets, comme une fatigue persistante, une perte d’appétit ou des douleurs localisées dues à la compression des tissus environnants.

Progressivement, cette prolifération incontrôlée perturbe les fonctions vitales des organes affectés : respiratoires, cardiaques, rénales ou même digestives. Si certains cancers sont curables, d’autres sont beaucoup plus invasifs et entraînent le décès des patients.

Cet affaiblissement du système immunitaire rend les personnes malades plus vulnérables face aux infections, sans oublier l’épuisement physique et émotionnel engendré par les traitements.

Quels sont les rôles de la prévention et du dépistage ?

La prévention et le dépistage jouent un rôle clé dans la lutte contre le cancer, en ciblant à la fois la réduction des risques et la détection précoce. Comprendre les mécanismes de la maladie, identifier les facteurs de risque et soutenir la recherche permettent d’orienter des actions concrètes. La prévention repose notamment sur des actions d’information et de sensibilisation, menées par les professionnels de santé et relayées par les médias. Leur rôle est essentiel pour aider chacun à mieux appréhender les cancers dits évitables, en adoptant des habitudes de vie saines.

Par exemple :

  • _Limiter la consommation d’alcool et éviter le tabac.
  • _Faire une activité physique régulière (en moyenne cela réduit le risque de 10 à 20 %).
  • _Manger sainement (fruits et légumes, céréales complètes…).
  • _Apprendre à gérer son stress, qui induit bien souvent des comportements problématiques comme la consommation d’alcool ou encore les excès alimentaires.

Dans le cadre de son programme de santé publique, l’État encourage des dépistages réguliers à différents stades de la vie.

Parmi ces mesures, la mammographie joue un rôle clé dans la prévention du cancer du sein avec un examen programmé tous les deux ans, dès l’âge de 50 ans. De même, le dépistage du cancer colorectal concerne aussi bien les femmes que les hommes et s’inscrit dans cette démarche préventive, à réaliser tous les deux ans également.

Enfin, pour les jeunes femmes, un dépistage du cancer du col de l’utérus est préconisé tous les 2 à 3 ans, dès l’âge de 25 ans, afin d’assurer un suivi et une prise en charge rapide en cas d’anomalie.

futura

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