Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Samba Ndiobène Ka, a présidé hier, jeudi 1er février 2024, la cérémonie de lancement de la deuxième phase du Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).
D’un coût global de 20 milliards 256 millions de FCFA, ce projet d’une durée d’exécution de 5 ans va toucher 15 communes des régions de Fatick, Matam et Tambacounda.
Après une évaluation positive de la première phase, l’Etat du Sénégal, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et le Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILS), a initié la deuxième phase du Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).
L’objectif de cette phase II du projet, qui a été lancé hier, jeudi 1er février 2024, est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire nutritionnelle et des conditions de vies des populations au Sahel.
«Spécifiquement, ce projet vise à accroître sur une base durable et résiliente la productivité et les productions agro sylvo pastorales mais aussi les revenus tirés des chaines de valeurs agro pastorales et halieutiques et, par la même occasion, renforcer les capacités adaptatives des populations par une meilleure maîtrise des risques climatiques et à contribuer à l’atténuation des changements climatiques», a fait savoir le ministre de l’Agriculture , de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Samba Ndiobène Ka.
Selon lui, les activités prévues sont articulées autour de 4 composantes.
Il s’agit du renforcement de la résilience aux changements climatiques, du développement des chaines de valeurs, du renforcement des capacités adaptatives des populations du Sahel et enfin de la coordination et la gestion du projet.
Le P2RS sera exécuté sur une période de 5 ans et concernera, en priorité, 15 communes réparties dans les régions de Fatick, Matam et Tambacounda, plus précisément dans le département de Bakel.
Son coût est de 20 milliards 256 millions de FCFA, financé avec l’appui du Fonds africain de développement, de la BOAD et le Fonds pour le climat de la Banque africaine de développement et du Canada.
«Les actions de la seconde phase vont toucher 45 mille ménages vulnérables et devront permettre une production additionnelle de 108 mille tonnes de céréales, 86 mille 400 tonnes de productions animales, 20 mille tonnes de productions halieutiques et la création de 2500 emplois pour les jeunes», informe le ministre.
Par ailleurs, Samba Ndiobène Ka rappelle que la première phase du P2RS a été mise en œuvre de 2015 à 2020 au Sénégal.
«Elle a permis de renforcer le mode de vie de 60 mille ménages à travers des actions de soutien direct aux plus vulnérables, le renforcement des facteurs de production et le renforcement des opportunités économiques», indique-t-il.
sudquotidien