Le Directeur général de la Sonaged, Khalifa Ababacar Sarr, a insisté sur l’importance du travail de récupération des déchets. Pour lui, il faudra susciter l’intérêt autour de cette question. Par Alioune Badara NDIAYE –

En plus de son cycle de collecte et acheminement vers les décharges, le déchet doit faire l’objet d’une perception autre chez les populations. C’est à quoi encourage Khalifa Ababacar Sarr, Directeur général de la Société nationale de gestion des déchets (Sonaged).

Accompagné de membres de son équipe, M. Sarr a effectué, lundi, une visite de terrain nocturne à Rufisque pour marquer sa présence auprès des travailleurs.

«Ce qu’on doit faire avec la Sonaged, en collaboration avec les organisations gouvernementales et internationales, c’est de susciter l’intérêt autour du déchet, créer de la valeur», a-t-il notamment indiqué dans sa déclaration. Ceci va passer par une prise en compte par tous des retombées du bon usage du déchet à travers l’économie circulaire, sociale et soli­­daire.

«Aujourd’hui, il faut que les populations sachent qu’on ne peut pas moderniser une ville sans la participation certaine de tous.

Il faudrait que tout le monde participe et surtout porte un autre regard sur la rue loin du «mbeddu buur». On doit prendre notre responsabilité et voir que c’est l’économie circulaire qui doit nous tirer d’affaire avec les déchets», a-t-il insisté, assurant qu’il y va de l’intérêt de tous pour des villes où il fait plus agréable à vivre.

«On pourra penser à une modernisation et une culture urbaine qui obligerait les gens à respecter les rues avec nos points de regroupement normalisé, les points d’apport volontaire en allant vers l’industrialisation avec l’économie circulaire», a ainsi fait savoir le directeur de la Sonaged, qui a par ailleurs été en 2022, Responsable national de la cartographie à l’Ugc.

Dans sa stratégie pour une meilleure opérationnalisation de son contrôle, la Sonaged est en effet en train de mettre en œuvre des plateformes interactives pour décourager certaines pratiques dans la rue.

Doté d’un centre de contrôle et de capteurs, ce dispositif va permettre, à l’en croire, de localiser des personnes déversant des déchets en zones non indiquées. Il est aussi question pour la structure publique de mettre l’accent sur l’éducation environnementale, notamment au niveau des plus jeunes, pour une appropriation des bons réflexes vis-à-vis des déchets.

«Nous comptons renforcer l’éducation environnementale.

C’est la raison pour laquelle cette semaine-ci, nous allons travailler avec l’Agence de la petite enfance et de la case des tout-petits. Nous allons commencer avec les pupilles de la Nation et aussi à l’école primaire en parlant de l’éducation environnementale», a-t-il soutenu.

M. Sarr n’a pas manqué de dégager des perspectives heureuses pour Ru­fisque qui devrait tirer profit de ces programmes de la Sona­ged.

lequotidien

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