Le théâtre est un moyen de communication pour sensibiliser sur plusieurs questions. La compagnie théâtrale «Euleuk Théâtre» de Saint-Louis, composée de 7 membres, s’en est servie auprès des plus jeunes, pour les amener à prendre conscience de l’importance de protéger l’environnement.

La compagnie «Euleuk Théâ­tre» de Saint-Louis est en croisade contre les problèmes environnementaux. En ciblant les plus jeunes, elle s’est investie pour l’atteinte des objectifs relatifs à cette question. C’est qui explique que cette compagnie théâtrale se soit inscrite à un projet dé­nom­mé «Saeed» qui n’est autre qu’un programme, une plate-forme de diffusion de spectacles sur la protection de l’environnement, des ateliers artistiques d’éducation à l’environnement pour les plus jeunes dans les jardins d’enfants, les écoles primaires, les collèges, les lycées et les universités.

L’idée a été de réaliser et de diffuser un programme innovant qui a servi à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, du 5 au 7 juin.

A travers ce programme dénommé Semaine nationale de l’Environnement, «les élèves ont participé brièvement à nos activités et ont été très réceptifs aux messages délivrés. Peut-être qu’ils n’avaient pas eu la chance d’avoir cette opportunité. Le 5 juin, on a joué à l’Institut français pour célébrer la Journée mondiale de l’environnement avec les enfants à travers le Festi Gooney yi.

Une pièce au pays de l’environnement qui parle de l’agression contre l’environnement et de la nécessité de protéger cet environnement», explique Yacine Ndaw, artiste-comédienne d’Euleuk Théâtre et coordonnatrice du projet Journée mondiale de l’environnement et du développement durable à Saint-Louis. «Notre plus grand slogan, c’est de dire que le théâtre est un outil de développement», admet Yacine Ndaw.

Dans un contexte marqué par l’exploitation du gaz et du pétrole avec la réception du premier baril de pétrole, les problèmes de l’environnement deviennent récurrents à Saint-Louis au point que les artistes comédiens ont jugé nécessaire de s’impliquer dans la lutte contre l’agression dont est victime l’environnement dans la région nord.

En effet, cette région, comme toutes les zones côtières du Sénégal, est actuellement sujette à d’importantes perturbations de son écosystème.

«Cette situation imputable au changement climatique et à l’activité humaine affecte aussi bien l’environnement physique que les activités socio-économiques et la mobilité des individus. Située en aval du Delta du fleuve Sénégal, la ville de Saint-Louis présente de fortes contraintes physiques qui la rendent particulièrement vulnérable.

Même si elle a jusqu’ici été préservée des submersions marines par la Langue de barbarie, Saint-Louis est fréquemment soumise aux aléas des inondations fluviales.

Au large de la ville de Saint-Louis, l’effet du changement climatique est observable dans la Langue de barbarie, surtout depuis l’ouverture de la brèche en 2003 et son corollaire d’inondations répétitives de la ville», peut-on lire à travers une note d’information.

L’objectif de cette activité est d’arriver à intégrer chez les plus jeunes, les réflexes leur permettant d’intégrer la dimension environnementale dans leurs préoccupations.

lequotidien

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