BP, en collaboration avec l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG) a organisé une formation exclusive à l’endroit des professionnels des médias sénégalais. L’objectif est d’améliorer leur compréhension de l’industrie pétrolière et gazière, de promouvoir des reportages précis et de renforcer les relations entre Bp et les parties prenantes des médias.
L’opérateur BP en partenariat avec l’institut National du Pétrole du Gaz (INPG) a initié un programme de formation spécialisée dédié aux médias. Ce programme s’est déroulé les lundi 3 et mardi 4 février 2025 dans les locaux de l’INPG. Cette formation vise à améliorer la compétence et la compréhension des professionnels des médias au Sénégal en ce qui concerne l’industrie pétrolière et gazière.
« C’est très important que les journalistes aient une compréhension de cette industrie, donc de la chaîne de valeur, de toutes les étapes, des enjeux, et des acteurs qui sont dans cette industrie, que ce soit l’État ou la partie privée.
Donc, il est important que les journalistes comprennent pour relayer la bonne information à toutes les communautés locales qui ont besoin de comprendre ceux qui sont impactées, directement ou indirectement », explique Annie-Flore Gbenou Damas, responsable de la formation à l’Institut national du pétrole et du gaz.
Selon elle, les journalistes qui ont pu profiter de cette formation ont désormais les outils nécessaires pour relayer la bonne information.
« En tout cas, nous sommes très confiants qu’avec toutes les informations qui ont été transmises sur le secteur, ces journalistes pourront corriger ce qu’ils vont entendre désormais, qui n’est pas, peut-être, conforme à la réalité. Maintenant, ils ont les outils pour passer la bonne information et pour peut-être, assainir un petit peu le débat à ce niveau », a-t-elle soutenu.
Au-delà de cette formation sur les fondamentaux de l’industrie pétrolière et gazière, l’INPG envisage d’aborder d’autres thématiques beaucoup plus pointues.
« Ce genre d’action n’est que le début d’une petite série d’activités. C’est pour asseoir une base, c’est pour donner des informations précises sur, vraiment, le contexte, l’activité, la chaîne de valeur, les acteurs. Mais après, on peut aller dans différentes thématiques qui seront beaucoup plus pointues et plus axées sur les besoins des bénéficiaires, notamment de la presse », a promis Mme Damas.
Interpellée sur l’impact de cette exploitation des hydrocarbures sur l’environnement, elle soutient : « cela est communiqué et encadré par les documents fournis à l’État. L’étude d’impact environnemental se fera avant de mener ces activités.
Il est important aussi, pour les parties prenantes, de communiquer avec les communautés, donc de leur faire savoir quels seront ces impacts et donc comment ils vont être touchés, comment ils vont pouvoir éventuellement, réaménager leur quotidien, leur activité, en fonction de cette nouvelle donne, donc de l’activité qui vient, avec laquelle ils vont devoir cohabiter ».
sudquotidien