L’expert électoral a jugé comme politique cette polémique née de la déclaration de politique générale. Toutefois, contrairement à bon nombre de sénégalais qui pensent que le premier ministre doit respecter la constitution en tenant le plus rapidement possible sa DPG, le Directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale (CEELECT) quant à lui estime que, « Face à la configuration de l’AN, le Premier ministre n’avait aucun intérêt à se hâter pour faire sa DPG. »
« Par-delà la carence du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (RIAN), la controverse autour de la Déclaration de politique générale (DPG) est plus politique que juridique, », a indiqué samedi l’expert électoral, par ailleurs, Directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale (CEELECT), qui souligne à ce titre qu’« Elle est suscitée par une difficile « cohabitation ».
Par contre, Ndiaga Sylla estime que, « Face à la configuration de l’AN, le Premier ministre n’avait aucun intérêt à se hâter pour faire sa DPG. »
A présent, il rappelle, « la balle est dans le camp du Président de la République qui aura l’opportunité de dissoudre l’Assemblée nationale avant l’ouverture de la prochaine session. »
L’expert électoral précise toutefois, que, « la dissolution de l’Assemblée nationale ne peut intervenir avant le 13 septembre 2024, en vertu de la Constitution, article 87, alinéa 2. »
sudquotidien