Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, a lancé ce lundi, la plateforme de digitalisation ou dématérialisation des procédures phytosanitaires dénommée « E.phyto » pour réduire les délais et les couts liés au processus d’importation de produits agricoles.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, M. Baldé a souligné que sa mise en place devrait permettre la production et l’échange de certificats phytosanitaires et une autonomisation des permis d’importations de produits agro-industriels.
C’est un outil qui facilite les exportations et importations de végétaux et réduit les couts et des délais d’exportation et d’importation dans le traitement de la procédure documentaire ainsi que les anomalies et erreurs de procédure, a-t-il fait savoir.
Il s’agit, selon lui, de contribuer à la lutte contre la fraude et l’utilisation des documents falsifiés en améliorant la compétitivité à l’export des produits végétaux sénégalais et annuler en même temps les demandes d’authentification de documents phytosanitaires.
« Des demandes qui augmentaient considérablement les délais de mise en libre pratique de marchandises périssables chez certains de nos partenaires commerciaux’’, a expliqué le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Cette orientation stratégique de digitalisation répond à une directive de la Convention internationale de la protection des végétaux qui recommande aux parties contractantes qui n’ont pas de système propre d’utiliser le Système national générique pour la certification électronique.
Pour le ministre, le commerce international des produits agricoles et autres denrées alimentaires regorge d’exigences sanitaires et phytosanitaires assez contraignantes.
Ainsi d’après la FAO, les phytoravageurs sont responsables de la perte de près de 40% des cultures vivrières mondiales et des pertes commerciales de produits agricoles dépassant 220 milliards de dollars par an.
A l’échelle de notre pays, les exportations de produits arachidiers et horticoles ont atteint une valeur commerciale de presque 220 milliards FCFA, pour la campagne export 2020-2021, malgré le contexte sanitaire, a fait savoir Moussa Baldé.
Ainsi l’utilisation de ces plateformes permet de réaliser les démarches administratives liées á l’importation et l’exportation des produits agro-industriels de manière électronique et remplace ainsi les anciennes procédures manuelles.
La digitalisation a été faite en partenariat avec l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges et le GIE Gaindé 2000 et des partenaires du secteur privé.
Déjà plus de 200 certificats phytosanitaires ont été échangés via cette nouvelle plateforme avec l’Union Européenne pour des produits de la contre-saison horticole, selon la Direction de la protection des végétaux (DPV) qui héberge la plateforme digitale.
aps
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