L’ enseignant Ibrahima Cissé, un passionné de musique afro-arabe, sort deux singles en hommage à sa mère et son épouse.
Ibrahima Cissé porte la musique afro-arabe en lui. Enseignant de profession après son baccalauréat en arabe, ce quinquagénaire originaire de Djingué, un village situé à une vingtaine de kilomètres de la cité religieuse de Tivaouane, dans la région de Thiès (ouest), évolue dans un univers où les sonorités orientales se mêlent aux rythmes locaux.
Animateur ayant officié dans plusieurs stations de radio et de télévision comme RFM et WalfTV, il a décidé de franchir une nouvelle étape en dévoilant deux singles en wolof, la langue locale, présentés vendredi 14 février à Dakar. Le premier, Yay Diamant La (La maman est un diamant), est dédié à sa mère. « Nous avons l’habitude de rendre hommage à nos guides.
Mais le premier des guides, c’est la mère.
C’était pour moi une manière de rappeler l’importance d’une mère dans la vie », explique-t-il, la voix empreinte d’émotion.
Le second single, Yaay Ndiaak, est consacré à son épouse.
« Nous avons tendance à les oublier alors qu’elles ont droit à tous les honneurs », souligne le chanteur sénégalais, qui est également membre de l’orchestre Djiloul Diadid Bi Dakar (La Nouvelle génération de Dakar) depuis plusieurs années.
Ibrahima Cissé voit dans cette initiative un hommage plus large à toutes les femmes du monde, à l’orée du mois de mars, période où elles sont célébrées. « Le prophète Mohamed avait demandé à sa communauté de prendre soin des femmes », rappelle-t-il. Les deux titres sont disponibles sur les plateformes internationales de musique en ligne comme Amazon, Spotify..
APA