L’ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et la météorologie (ANACIM) a indiqué mercredi 20 décembre 2023 que la présence d’une couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national va persister jusqu’à vendredi 22 décembre 2023 avant de connaitre une inversion de tendance à partir de la semaine prochaine.
A cet effet, Mor Kébé a laissé entendre qu’« une dissipation progressive de la fraicheur et une augmentation des températures seront réellement notées à partir de la semaine prochaine », soulignant que le pays vit depuis samedi 16 décembre 2023 un phénomène météorologique caractérisé par une couche de poussière dense accompagnée d’une vague de fraîcheur.
Expliquant la provenance de cette poussière, il a relevé que « la couche de poussière provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb, contribuant à adoucir fortement le temps dans les régions concernées ».
A l’en croire, « depuis samedi (16 décembre 2023) nous avons remarqué une intensification des vents en provenance du désert vers nos zones. Cela a entrainé le soulèvement de particules transportés par l’harmattan jusqu’au Sénégal », -t-il ajouté.
« Le désert est connu pour être un endroit froid de la nuit au petit matin », a noté l’ingénieur. Qui a indiqué que cette fraicheur couplée à la descente d’air frais notée sur le Maghreb, va s’accroitre et des vents forts à l’origine de cette poussière, vont transporter cette fraîcheur, vers le Sénégal.
D’après le prévisionniste, « c’est la combinaison de cette poussière et la forte fraîcheur que nous ressentons jusqu’à présent ».
Mor Kébé a également souligné que la présence d’une couche de poussière dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national est un facteur accentuant des risques d’accidents de la circulation mais également des conséquences sanitaires pour les personnes atteintes de maladies respiratoires.
« La première conséquence de la présence de poussière, c’est la réduction de la visibilité qui peut être dangereuse pour la circulation sur terre, en mer et dans l’air de même que pour les personnes vivant avec des maladies respiratoires comme les asthmatiques », a-t-il déclaré, ajoutant que « la présence d’une couche de poussière peut également provoquer des lésions pulmonaires chez les personnes bien portantes ».
Il a appelé les populations à se mettre au maximum à l’abri en évitant de trop s’exposer à cette poussière.
VivAfrik