Le Projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique (PAREC-CC) joue un rôle crucial dans la lutte contre la dégradation des sols et l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Son coordonnateur national, Ibrahima Sall, a déclaré vendredi 7 février 2025 à Bakel que ce projet vise à inverser les tendances négatives observées sur le tracé de la Grande Muraille Verte.
Un projet ambitieux pour la réhabilitation des terres et la réduction de la pauvreté
Le PAREC-CC, sous la tutelle de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV), est opérationnel à Bakel depuis 2022. Il s’inscrit dans un cadre global de réduction des vulnérabilités face au changement climatique.
« Le département de Bakel est une zone clé du tracé de la Grande Muraille Verte, marquée par une pauvreté importante et des sols très dégradés. Notre projet repose sur deux axes stratégiques : la résilience économique et la résilience écologique », a expliqué Ibrahima Sall.
Une approche innovante basée sur l’agriculture et la formation
Dans le cadre de la résilience économique, le PAREC-CC a mis en place une ferme agricole communautaire intégrée de 20 hectares à Bema. Cette infrastructure bénéficie directement à 13 villages environnants, leur permettant de développer des activités maraîchères et d’améliorer leurs moyens de subsistance.
Pour renforcer la résilience écologique, le projet travaille à la restauration des terres dégradées.
Ibrahima Sall a annoncé la réhabilitation prochaine de 500 hectares de terres agricoles dans le département de Bakel.
Former une nouvelle génération d’agriculteurs
Le coordonnateur du PAREC-CC s’est félicité des efforts des jeunes engagés dans les activités agricoles, aussi bien individuellement que collectivement. Il a mis en avant le programme « champs-écoles-paysans », qui vise à transformer les jeunes en agriculteurs qualifiés.
« Nous ne voulons pas juste des paysans, mais de véritables agriculteurs capables de transformer l’agriculture au Sénégal. Pour que les jeunes puissent vivre de ce métier, ils doivent recevoir une formation complète sur toute la chaîne de valeur agricole », a souligné Ibrahima Sall.
Un soutien international essentiel
Le PAREC-CC est financé avec le soutien de la coopération canadienne et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Ce partenariat permet d’assurer la mise en œuvre efficace du projet et de renforcer son impact sur les communautés locales.
FICOU