Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) , les ressources sont composées essentiellement de recettes fiscales pour 1373,3 milliards et de recettes non fiscales (76,8 milliards) et qu’aucun don budgétaire n’a été mobilisé à fin mai 2024.

La même source souligne que l’augmentation des ressources est attribuable à la progression des recettes fiscales (+4,9%), atténuée par le repli des recouvrements des recettes non fiscales (-15,7%).

S’agissant des recettes fiscales, elles se sont améliorées de 64,4 milliards, notamment, par le biais de l’impôt sur les sociétés, de la TVA intérieure hors pétrole, de la TVA à l’import, des droits de porte et du FSIPP qui se sont consolidés, respectivement, de 19,7%, 14,5%, 8,2%, 5,2% et 19,7% pour s’établir, dans l’ordre, à 217,3 milliards, 162,1 milliards, 259,0 milliards, 150,9 milliards et 23,9 milliards.

Toutefois, note la Dpee, cette tendance favorable a été atténuée par l’impôt sur les revenus, la TVA intérieure pétrole, la taxe sur les activités financières et du FSE qui se sont repliés, respectivement, de 3,5% (-9,2 milliards), 59,3% (-9,5 milliards), 19,8% (-7,1 milliards) et 50,1% (-4,4 milliards), pour se situer, respectivement, à 249,7 milliards, 6,5 milliards, 28,8 milliards et 4,4 milliards à fin mai 2024.

Quant au recul des recettes non fiscales, chiffré à 15,6%, il est imputable essentiellement à la forte baisse des recouvrements des dividendes (-58,3%).

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