Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets allant de la montée en puissance de la société africaine de raffinage aux différents enjeux entourant la prochaine présidentielle, en passant par le dernier discours à la nation de Macky Sall comme président de la République.
Sous le titre « le prix à payer », Le Quotidien évoque l’impact de la hausse des denrées sur les ménages. « Sur la période courante, c’est-à-dire du mois d’octobre à décembre 2023, le nombre de personnes en phase crise actuellement s’élève à 314 mille 055, ce qui représente 2% de la population sénégalaise.
Ces personnes ont besoin d’une assistance alimentaire immédiate, afin de protéger leurs moyens d’existence et réduire les déficits de consommation alimentaire, selon les résultats du Cadre harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle », souligne le journal.
Le Soleil note que « la Société africaine de raffinage (Sar) monte en puissance », indiquant que sa capacité de raffinage « est passée de 1,2 à 1,5 million de tonnes de pétrole brut par an ».
L’objectif est « d’atteindre 3,5 à 5,5 millions de tonnes par an, entre 2025 et 2035 », selon le quotidien national qui s’attend aussi à un « triplement des capacités de production de la Senelec », la société nationale d’électricité.
Vox Populi rapporte « les promesses de Sidiki Kaba et de l’administration territoriale » pour « relever le défi de l’organisation » de la prochaine élection présidentielle.
« Les enjeux n’ont pas dévié notre administration de sa trajectoire faite de neutralité et d’équidistance confirmant ainsi son professionnalisme », rappelle le ministre de l’Intérieur.
Sud Quotidien estime que 2023 est l’année « de tous les excès » avec ses « affaires politico-judiciaires, manifestations meurtrières de juin, libertés civiles et politiques en péril, jeu électoral tronqué », entre autres.
EnQuête évoque la « pléthore de candidatures à la présidentielle » enregistrée au Conseil constitutionnel, un fait qui peut être analysé « entre l’ambition et la quête du buzz ».
Le journal souligne que cette floraison de candidats déclarés « s’explique beaucoup par l’éclatement des principaux blocs » du pouvoir et de l’opposition, à savoir les coalitions Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (libérer le Sénégal).
Bés Bi s’intéresse au « dernier message à la nation » du président Macky Sall qui va passer la main après la présidentielle de 2024.
Sous le titre « Macky comme Senghor », le journal souligne que le chef de l’Etat sortant fera « des adieux comme ceux du premier président le 31 décembre 1980 ». Il fera « un discours sans pression, un bilan et un candidat à vendre », note le journal qui rappelle que les présidents « Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’ont jamais pu dire au revoir aux Sénégalais ».
APA