Pourquoi mon silence !

La semaine dernière, des amis intervenant sur la rfm, se sont inquiétés de mon absence au niveau de la presse. A ceux-là et à d’autres qui se posent ou qui pourraient se poser la même question, je réponds ceci :

Au début de ces vacances, j’avais pris l’initiative de me reposer, de rester avec mes meilleurs amis que sont mes enfants et petits-enfants, de voyager, de faire mon bilan médical. Celui-ci (le bilan médical) a amené les Médecins à me proposer un traitement qui nécessitait une intervention chirurgicale, ce que j’ai naturellement accepté. Je fus hospitalisé à l’hôpital Principal où j’ai été opéré par le Dr Ndiaye et son équipe que je remercie vivement sans oublier le Dr Ngom du service Urgence.

Aussi je ne remercierai jamais assez le Président Macky Sall qui, une fois informé, a pris toutes les dispositions pour que je sois dans des conditions idéales. Dieu merci ! Tout s’est très bien passé, n’est-ce pas Mon Général Mame Thierno Dieng que je salue. Je suis sorti de l’hôpital, je suis en convalescence, j’observe un repos très utile. Il est très utile car il me permet d’engager une profonde réflexion axée sur le pays, son orientation et mes actions futures, surtout dans la perspective de la présidentielle de 2024. Je ne laisse rien au hasard ni en rade étant entendu que je revois comme si c’était hier :

– le numéro O du Démocrate que j’ai lu en 1975 et qui était mon livre de chevet ;

– les élections municipales et rurales de 1976 dans ce que fut la région de Diourbel car celle de Louga n’existait pas encore ;

– les élections générales de 1978, les locales de 1979 en Casamance, de 1980 dans la région du fleuve et j’en passe.

– je revois cette journée du 15 Octobre 1978 à la maison des jeunes de Demba qui a vu les jeunes de l’UJT ( pas UJTL) me porter à la tête de la région.

– les événements heureux ou malheureux qui ont jalonné la gouvernance du Pdt Abdoulaye Wade ainsi que celle du Pdt Macky Sall ne sont pas en reste.

J’ai la chance d’être actuellement parmi les Doyens de la scène politique. Suis pas le plus âgé, mais je suis parmi les anciens en terme d’engagement militant et de pratique.

Aujourd’hui, notre pays est à la croisée des chemins. Il appartient donc à chacun d’entre nous de prendre concrètement ses responsabilités et de les assumer pleinement. J’assumerai les miennes comme toujours. Je réfléchis, je discute, j’écoute, j’écris, je définis et je parlerai.

En attendant, dans le silence, le calme et la patience, j’assiste ces populations de Diamniadio spoliées, de Mbane pour leur route et ambulance promises par le PUMA, l’Amicale des 1500 Travailleurs de l’Electricité, les 25.000 contractuels de la santé, les ex travailleurs de la Sotrac et sias, les ASP, les amis et Sages de la Casamance, en un mot tous ceux qui étaient ou qui sont en contact avec moi pour la recherche de solution à leur problème.

Je ne suis pas Trotkiste mais j’ai retenu de lui que : « Les problèmes politiques sont les problèmes de tous et que tous les problèmes sont des problèmes politique. » S’y ajoute la phrase du Président Lamine Guéye qui disait : « j’aime le Sénégal d’un amour qui arrache des larmes . »

Alors je dis à tous qu’aucun effort, qu’aucun sacrifice n est de trop pour le Sénégal.

QUE DIEU BÉNISSE L’AFRIQUE

SERIGNE MBACKÉ NDIAYE

xibaaru

Part.
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