Officiellement, ils sont au nombre de quatre-vingt-treize (93) à déposer leur dossier de candidature au greffe du Conseil constitutionnel, selon le Président de la Cour, Mamadou Badio Camara.
Parmi les 93 dossiers, « il y a 4 dossiers avec le parrainage parlementaire, 1 dossier avec le parrainage des élus locaux et 88 dossiers avec le parrainage citoyen », a précisé le juge Camara lors de son discours d’ouverture.
Les concernés par le tirage au sort, souligne le président du Conseil Constitutionnel sont : « les dossiers qui présentent les 9 pièces exigées par l’article 121 du Code électoral et qui comprennent un nombre de parrains au moins égal au minimum requis par la loi. Ils feront l’objet d’un contrôle de parrainages. Cette mesure s’explique par le souci de ne point entraver les candidatures en accroissant les risques d’éliminations du fait de doublons externes ».
À cet effet, « l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire, mais non suffisante à la recevabilité des candidatures.
Celles-ci étant en outre soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral. »
Au moment du dépôt, le greffe du Conseil constitutionnel fait l’inventaire des pièces déposées et réceptionne les cartons contenant les listes de parrainages et le fichier électronique de ces mêmes listes de parrainages.
À ce stade, il ne s’agit pas d’un contrôle. Le contrôle se fait après tirage au sort et dans l’ordre de traitement des dossiers de parrainage. Il s’agit de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.
Pressafrik