“J’AI MA LIBERTÉ DE PAROLE ET JE L’EXERCE

L’avocat franco-sénégalais refait signe. En ces moments d’inquiétudes et de confusions au Sénégal après le report de la présidentielle du 25 février 2024 par le Président Macky Sall suite à une procédure dont le candidat du Pds Karim Wade est à l’origine pour n’avoir pas accepté l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel pour sa double ou binationalité.

Robert Bourgi , puisque c’est de lui qu’il s’agit , ne semble pas s’aligner sur la ligne de son “neveu” Karim Wade. Invité de la RFM dimanche dernier, l’avocat alerte sur ce que beaucoup de Sénégalais et observateurs qualifient de “deal” entre la mouvance présidentielle et le PDS.

“Juste un petit rappel et c’est Robert Bourgi qui le dit haut et fort à qui veut l’entendre.

Karim Wade que j’appelle mon neveu, que j’ai affectionné, que j’ai aimé, j’ai aimé sa pauvre épouse, ses enfants. J’ai le plus grand respect pour le Président Wade, une profonde estime, un immense respect”, débite Robert Bourgi dans sa déclaration.

“Mais le passé, c’est le passé.

On oublie bien vite que Karim Wade n’est pas Mandela. Mandela est sorti après 25 ans de bagne. En sortant, il a tendu la main à ceux qui l’avaient enfermé dans ce cachot sur cette île, il a serré la main au Président De Klerk. J’appelle ça un saint homme, un Gandhi sud africain.

Karim Wade n’est pas Mandela”.

L’avocat franco-sénégalais, conseiller politique français spécialiste des questions africaines , grand représentant pour ne pas dire symbole de la françafrique de marteler que si “Karim Wade a un jour une quelconque responsabilité dans le pays où il n’est pas né, il l’espère la plus élevée, il n’oubliera pas de sitôt son emprisonnement de trois ans, son exil de huit ans; il sera impitoyable avec ceux qui l’ont envoyé à la prison de Rebeusss”.

Et Bourgi insiste bien sur ses propos: “Impitoyable.

Il fera payer très cher. Ne vous laissez pas leurrer. C’est Robert Bourgi qui vous le dit. Je ne serrai peut être plus de ce monde ce qu’a Dieu ne plaise; mais je tenais à vous laisser le message.

Attention! Attention! Attention! Je m’adresse à mes frères et sœurs civiles et citoyens qu’a ceux qui dirigent le pays. J’ai ma liberté de parole et je l’exerce”.

actu221

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