La première réunion du Comité interne de suivi du Plan national de développement sanitaire et social s’est tenue hier, jeudi 28 juillet. Au cours de la rencontre présidée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, les soins de santé primaires et la digitalisation du système de santé ont été au centre des échanges.
L e Sénégal s’inscrit dans l’amélioration de son système sanitaire. Dans ce cadre, il compte renforcer les soins de santé primaires et développer la digitalisation du système de santé. Ces deux points ont fait l’objet de discussions et d’échanges hier, jeudi 28 juillet lors de la première réunion du Comité interne de suivi du Plan national de Développement sanitaire et social de l’année 2022.
«Conformément aux instructions du Président de la République, nous devons aller vers la digitalisation du système de santé. C’est une recommandation. Il y a un plan y relatif et nous devons autour de l’ensemble des acteurs mettre en œuvre ce plan. C’est l’exemple que nous pouvons donner. Le Sénégal a été l’un des premiers pays durant la pandémie de covid-19 à avoir utilisé la vaccination pour avoir des pass sanitaires. Ça, c’est un modèle que nous devons dupliquer et relativement à l’information sanitaire, à la prise en charge totale, de prestation d’urgence, nous sommes dans une perspective de redynamisation ou de mise en place de la télémédecine», a fait savoir le directeur de la Planification, de la Recherche, des Statistiques au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Babacar Guèye.
Il s’agit des soins de santé primaires l’équité de mise en œuvre des politiques de santé. Selon Dr Guèye, «il est important que tout citoyen, quel que soit l’endroit où il se trouve, puisse avoir accès à des soins de santé de qualité et le meilleur moyen, c’est la relance des soins de santé primaires au niveau de l’ensemble des régions du pays».
Prenant la parole, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye est d’abord revenue sur les réalisations faites dans le secteur de la santé avec la «densification de la carte sanitaire», «la disponibilité accrue des ressources humaines», «l’amélioration de la protection sociale», entre autres. «Sur les soins de santé primaires, le Sénégal s’est engagé à les renforcer conformément à la Déclaration d’Astana d’octobre 2018. Notre pays a ainsi réaffirmé ses engagements pris dans le cadre de la déclaration d’Alma Ata de 1978 et du programme de développement durable à l’horizon 2030, afin de parvenir à la santé pour tous», a rappelé Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye.
Et pour «mettre en œuvre ces engagements et repositionner les soins de santé primaire dans la politique nationale de santé», il convient, selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, «d’entreprendre, dans les meilleurs délais, plusieurs actions ayant trait surtout au renforcement du cadre institutionnel des soins de santé primaires et à l’amélioration de l’accès des populations aux soins de santé».
Concernant la digitalisation du système de santé, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye dira : «Notre secteur doit en effet être à l’heure du numérique et s’adapter au contexte actuel marqué par le développement rapide des technologies de l’information et de la communication»
Sud quotidien