La victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au premier tour de l’élection présidentielle de 2024 a été une onde de choc pour beaucoup de partisans de l’ancien Président du Sénégal. Les Sénégalais de France, soutiens de Macky, sont toujours groggy par la vague de Diomaye qui a ravagé tout sur son passage.

Les pseudos militants qui n’avaient pas de structures repérées et qui ne portaient pas de thème de campagne pouvant convaincre la diaspora, observent l’actualité sénégalaise et transmettent des vidéos pour discréditer le nouveau régime.

Ils sont encore sidérés et leur deuil de plus de 3 mois se poursuit inlassablement.

Les attaques contre leur ancien mentor sont toujours d’actualité : « Ce gars est bizarre, pourquoi il a voulu éliminer Amadou Ba ? Peut-il se regarder dans la glace ? ». Il n’y a plus personne pour les consoler, ni un lieu de parole organisé pour évacuer leur traumatisme.

Les partisans de Diomaye et Sonko se donnent à cœur joie.

« Il a fui votre candidat, il est au Maroc maintenant, mais on ira le chercher pour qu’il rende notre argent, vous allez attendre 20 ans, Diomaye fera 10 ans, Sonko 10 ans ».

Malgré ces moqueries dont les Sénégalais raffolent, il est néanmoins observable que les électeurs de Macky Sall rient parfois jaune et les quelques blagues peuvent être vécues comme des provocations.

Les Mackystes de France sont perdus et leurs leaders se taisent et ne donnent aucune explication de leur défaite dans leurs bastions imprenables, comme Le Havre.

Ils n’avaient pas compris que beaucoup de jeunes nés en France, dont les parents sont originaires du Sénégal, ont obtenu leur nationalité durant la période du Covid pour pouvoir se rendre dans leur deuxième pays.

Cette récupération de leur citoyenneté sénégalaise avait déjà débuté durant l’instauration du visa pour les Européens souhaitant se rendre au Sénégal. Ces jeunes sont libres et ne répondent à aucune consigne de vote de leurs parents.

La diaspora affiliée à Macky Sall ne rêve plus, elle recherche un abri de sauvetage et devient virulent à l’égard du nouveau régime, mais plus particulièrement de Ousmane Sonko.

Le souci, c’est qu’elle est souvent volatile.

Certains d’entre eux doivent être très près de la porte d’entrée du pouvoir actuel afin d’obtenir quelques subsides pour perpétuer l’image des transhumants qu’ils véhiculent depuis plusieurs années, mais la porte de Diomaye semble hermétique aux personnes qui retournent leurs vestes toujours du bon côté.

sudquotidien

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