Un nouveau phénomène dangereux gagne du terrain au Sénégal. Certains parents, dépassés par l’éducation de leurs enfants, se tournent vers une méthode choquante : les effrayer à l’aide de vidéos mettant en scène des personnages terrifiants.
Présentée comme une solution miracle pour discipliner les plus jeunes, cette pratique est en réalité une bombe à retardement aux conséquences psychologiques désastreuses.
Une solution de facilité aux effets dévastateurs
Face aux difficultés éducatives, au lieu de faire preuve de patience et de pédagogie, certains parents choisissent la peur comme outil d’éducation. À travers des vidéos où des inconnus incarnent des figures effrayantes, ils cherchent à imposer l’obéissance par la terreur. Pourtant, de nombreux témoignages alertent sur les ravages de cette pratique.
Des enfants se retrouvent en proie à des cauchemars, des crises de panique et une anxiété persistante.
Le constat des spécialistes est sans appel : l’exposition répétée à la peur provoque un stress chronique chez l’enfant, perturbe son développement cognitif et peut entraîner des troubles du comportement durables.
Lorsqu’un enfant est continuellement plongé dans un état d’angoisse, son cerveau réagit en mode défense, réduisant ainsi ses capacités de concentration, d’apprentissage et de confiance en soi.
Une éducation basée sur la terreur laisse des séquelles profondes et peut même altérer son équilibre émotionnel à long terme.
Les parents, premiers responsables
L’essor de ces vidéos révèle un problème plus profond : le désengagement de certains parents face à leur rôle éducatif. Trop absorbés par les distractions du quotidien, ils délèguent leur autorité à des méthodes discutables, au mépris du bien-être de leurs enfants.
Une approche aussi radicale trahit une absence de dialogue et un manque d’implication dans l’accompagnement éducatif.
Cette irresponsabilité parentale est d’autant plus alarmante qu’elle s’accompagne d’un mépris des conséquences. Un enfant ne devient pas discipliné par la peur, mais par une éducation basée sur la communication, la patience et l’exemple. Ceux qui recourent à ces pratiques doivent prendre conscience qu’ils ne font qu’aggraver le problème au lieu de le résoudre.
Un appel aux autorités : il est urgent d’agir
Face à cette dérive inquiétante, les autorités doivent impérativement prendre leurs responsabilités. Laisser proliférer de tels contenus sans contrôle, c’est ouvrir la porte à une génération d’enfants brisés par la peur.
Il est essentiel de réguler ces pratiques, d’encadrer l’usage des plateformes numériques et de sensibiliser les parents à des méthodes éducatives saines et adaptées.
L’éducation ne peut être dictée par la peur ni confiée à des vidéos virales. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
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