Thierno Alassane Sall, leader du parti La République des Valeurs, a récemment relancé le débat sur les fonds politiques au Sénégal. Lors d’une session à l’Assemblée nationale, il a interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko sur l’utilisation de ces fonds, rappelant que ce dernier les avait fermement condamnés lorsqu’il était dans l’opposition.
Interpellé à nouveau sur ces faits devant la presse ce lundi, il a déclaré : « Si on était dans un pays qui se respecte, Sonko serait démis de ses fonctions après ses déclarations à l’Assemblée nationale. Parce qu’il faut le noter, il n’avait pas fini son grand oral que des vidéos le contredisant circulaient déjà partout. »
L’ancien ministre souligne que « l’article 80 ne doit plus être utilisé, car c’est Sonko lui-même qui s’offense en proférant des contrevérités ».
Il faut rappeler que le Premier ministre a répondu en précisant qu’il n’avait jamais qualifié les fonds politiques d’illicites en soi, mais qu’il dénonçait leur utilisation sans encadrement ni transparence.
Il a également distingué les fonds politiques, souvent dépensés sans contrôle, des fonds secrets, qui existent dans plusieurs démocraties et sont soumis à un cadre réglementaire strict.
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