Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR (Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République), s’est exprimé récemment sur les réseaux sociaux, soulevant des questions cruciales sur les pratiques d’injures et de diffamation qui sévissent dans la société sénégalaise.
Bien que son mouvement ait décidé de ne pas participer à la prochaine élection présidentielle, Bocoum reste une voix active en partageant des réflexions profondes, comme en témoigne son récent post sur Facebook.
Face à l’absence politique et la présence médiatique
Le choix d’AGIR de se retirer du paysage politique pour l’élection présidentielle à venir a suscité des interrogations. Cependant, Thierno Bocoum, loin de disparaître du débat public, continue de se faire entendre par le biais de messages réguliers, délivrant des leçons de vie et partageant des perspectives critiques sur la société.
Un appel à la réflexion : « Quel legs pour nos enfants ? »
Dans son récent post sur Facebook, Bocoum aborde le fléau croissant des injures et des contrevaleurs dans la société sénégalaise. Il souligne la peur qui s’est installée, poussant à la résignation et à la fuite face à la menace des critiques et des insultes publiques. Il dénonce l’utilisation de l’injure comme une arme, non seulement en politique mais également dans d’autres secteurs tels que le showbiz et la sphère religieuse.
Une question sociétale profonde
Thierno Bocoum va au-delà de la simple condamnation de ces pratiques et souligne que c’est une question sociétale profonde qui doit être mesurée pour comprendre son impact sur les générations futures. Il insiste sur le fait que la tolérance envers l’insolence, l’indiscipline et le manque de respect pose une menace à long terme pour la stabilité sociale.
Appel à des mesures concrètes
Le leader d’AGIR appelle à la condamnation et à la sanction de ces pratiques conformément à la loi. Il demande également une équité dans le traitement des insulteurs, quel que soit leur camp, et propose des accords bilatéraux à l’échelle internationale pour sanctionner les attaques à l’intégrité nationale. Bocoum plaide également pour des accords avec les GAFAM afin de réguler les contenus en ligne de manière à refléter les lois hors ligne.
Un plaidoyer pour l’éducation et le changement
En conclusion, Thierno Bocoum appelle les parents à surveiller le legs ancestral et à veiller à ce que l’indiscipline, le manque de respect et l’injure publique soient considérés comme des contrevaleurs, appelant à un changement profond dans la société sénégalaise.
La voix de Thierno Bocoum résonne comme un appel à l’action, incitant la société sénégalaise à réfléchir sérieusement à la manière dont elle traite les différences d’opinion et à promouvoir des valeurs plus positives pour les générations à venir.
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