Invité à l’émission Midi Kenga sur Pressafriktvhd, Thierno Bocoum estime que l’élection présidentielle, pouvait se tenir à la date échue à savoir le 25 février. Pour le leader d’Agir, les conditions été réunies mais, c’est la décision du Conseil constitutionnel annulant le décret de Macky Sall et la loi votée à l’Assemblée nationale qui n’a pas été motivée.

Premièrement, je ne suis pas d’accord avec le Conseil constitutionnel sur le fait qu’il ne pouvait pas y avoir une élection le 25 février comme prévu.

Ça n’a pas été motivé. Si l’on se réfère à la loi organique qui porte le Conseil constitutionnel, il est indiqué que le Conseil doit prendre une décision motivée, mais cette décision qui sous-entend qu’il est impossible de procéder à une élection le 25 février n’est pas motivée.

En lisant ladite décision, on ne trouve nulle part une explication sur la raison.

Il stipule que la situation qui sévit actuellement ne permet pas d’envisager une élection en ces temps. Deuxièmement, selon moi, toutes les « conditions été réunies jusqu’à ce qu’un barrage, qui n’est autre que le décret du président de la République vient s’ériger.

De même pour la loi votée à l’Assemblée nationale. »

Il y a déjà une décision du Conseil constitutionnel, il y a déjà un décret convoquant le corps électoral, il y a déjà un décret qui a choisi la date de l’élection et il y a l’article 31 qui est resté intacte, et à partir de ce moment, on pouvait aller à l’élection le 25.

Mais le Conseil constitutionnel, ne la pas motivé.

En réalité, il n’y a pas de meilleurs délais, ce qu’il y a, ce sont les délais établis. Il y a des délais non compressibles qui sont établis déjà. C’est sur ce point que je ne suis pas d’accord avec le conseil.

pressafrik

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