Il n’existe pas de plan de déménagement «correct, fiable et acceptable» pour la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec. Les syndicalistes, qui dénoncent cette situation, s’inquiètent du sort des malades, se posent des questions sur le redéploiement du personnel. Ils ont fait face à la presse lundi, en compagnie des membres du Collectif pour la défense et la sauvegarde de l’hôpital Aristide Le Dantec et du mouvement Frapp France dégage.

Alors que les travaux de reconstruction sont prévus dans un peu moins d’un mois, les travailleurs sont dans l’expectative. Ils ont du mal à accepter la vente des 3 ha de l’hôpital Aristide Le Dantec pour construire sur les 3 ha restants. C’est «scandaleux et inadmissible», jugent les syndicalistes, qui étaient en conférence de presse lundi au sein de l’établissement sanitaire. Ces derniers trouvent déjà les 6 ha insuffisants. Selon eux, il n’y a pas de plan de déménagement «correct, fiable et acceptable», qui prend en compte aussi bien le sort du personnel que celui des malades. D’après les syndicalistes, des malades sont en train d’être expulsés. «Ce à quoi nous sommes en train d’assister, c’est extrêmement grave. Les rendez-vous des malades sont annulés. Les malades ne savent plus où aller pour se soigner. Le Président voudrait coûte que coûte qu’on quitte l’hôpital au plus tard les 14 et 15 août puisqu’ils vont prendre le matériel pour l’emporter on ne sait où. La situation est grave», fustige le porte-parole du jour du Collectif pour la défense et la sauvegarde de Le Dantec, Mang Ngom.

Pour le cas de la pédiatrie, les travailleurs révèlent qu’il n’y a que 4 lits. Et les enfants ont été réorientés alors que la capacité d’accueil fait une vingtaine de lits. Autre chose qui préoccupe ces travailleurs de Le Dantec, c’est le redéploiement du personnel. «Rien n’a été fait. Si on les affecte, qui va les payer puisque Dantec ne sera plus en mesure de prendre en charge les problèmes de rémunération. Parce qu’il y a 90% du personnel qui sont des contractuels de l’établissement», dé­noncent encore les syndicalistes de l’hôpital. «La santé est primordiale. Le président de la République a construit des édifices dans le pays qui ont coûté des milliards et des milliards. On peut citer l’Arène nationale, 32 milliards, Dakar Aréna, 66 milliards, le Train express régional (Ter), estimé à 780 milliards, le Bus rapide transit (Brt), 127 milliards. Main­tenant si le Président parvient à trouver ce financement pour construire ces édifices, il devrait en faire autant ou plus pour construire Le Dantec qui est un hôpital de référence», déclare Mang Ngom, porte-parole du collectif.

lequotidien

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