C’est une avancée majeure dans la recherche contre le cancer. Simplement avec un test sanguin, plus de 50 types de cancers pourraient être détectés précocement, même sans aucun signe de maladie.
Le fonctionnement est simple : le test détecte la présence d’ADN tumoral circulant dans le sang. Au cours de l’étude, le test sanguin était négatif pour 99,1 % des personnes n’ayant pas de cancer, donc très peu de faux positifs. Parmi les tests positifs, un cancer a été confirmé chez 38 % d’entre eux, en moins de 3 mois. En plus de détecter la maladie, le test est capable de prédire où se situent les cancers, facilitant et accélérant encore plus le diagnostic.
Comme l’a déclaré le Dr Deb Schrag, chercheur principal sur l’étude au congrès de la Société européenne d’oncologie médicale à Paris dimanche 11 septembre :
« Je pense que ce qui est excitant dans ce nouveau paradigme et ce nouveau concept, c’est que beaucoup d’entre eux étaient des cancers pour lesquels nous n’avons pas de dépistage standard. »
L’étude a permis de révéler des cancers du sein, du foie, des poumons, du côlon, mais aussi du sang, du pancréas ou de l’ovaire, des tumeurs souvent détectées tardivement, avec un faible taux de survie. Ce test prometteur, encore en développement, permettrait d’améliorer la mortalité par cancer, alors que beaucoup de tumeurs sont aujourd’hui difficiles à diagnostiquer précocement.
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