Ce sont trois sociétés qui vont se partager la faramineuse somme de près de 100 milliards de francs CFA. Le consortium formé de l’entreprise française Eiffage Génie Civil, de l’indienne VA Tech Wabag, et de la japonaise Toyota Tsusho Corporation a gagné le contrat de la station de dessalement de l’eau de mer des Mamelles au Sénégal. Soupçons de surfacturation car au même moment, le Groupe indien Va Tech Wabag construit des stations de dessalement d’eau en Tunisie et en Libye pour 65 milliards de francs CFA, soit une différence de plusieurs dizaines de milliards.
Tout est désormais prêt pour la construction de l’usine de dessalement des Mamelles dont la cérémonie de pose de la première pierre a été présidée récemment par le chef de l’État sénégalais Macky Sall. La réalisation de ce projet d’approvisionnement en eau potable a été confiée à un consortium formé de trois entreprises. Il s’agit de la nippone Toyota Tsusho Corporation, l’indienne VA Tech Wabag et la française Eiffage Génie Civil.
Le marché accordé par la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) porte sur la construction d’une usine de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 50 000 m3par jour (extensible à 100 000 m3 jour) dans les Mamelles, une commune d’arrondissement de Dakar. Le projet vise également le renouvellement d’au moins 243 km de conduites afin d’améliorer la desserte en eau dans la capitale sénégalaise.
Un contrat de 146 millions d’euros pour la réalisation du projet lancé récemment qui vise à renforcer l’approvisionnement en eau dans la capitale Dakar.
Dans le cadre de ce marché évalué à 146 millions d’euros, VA Tech Wabag se chargera de l’ingénierie et l’approvisionnement ainsi que de l’exploitation et la maintenance (O&M), « ce qui représente environ un tiers de la valeur de la commande du consortium », indique le groupe dirigé par Rajiv Mittal. Son champ d’application comprend globalement la conception, l’ingénierie et la fourniture de l’équipement électromécanique, la supervision de l’installation et de la mise en service, suivie de l’exploitation et de la maintenance de l’usine pendant deux ans.
À en croire VA Tech Wabag, l’usine de dessalement des Mamelles sera basée sur la technologie de l’osmose inverse avec des systèmes compacts, compte tenu de la disponibilité du foncier et du terrain difficile. Pour sa part, Eiffage Génie Civil sera responsable des travaux de construction tandis que Toyota Tsusho Corporation assurera la cogestion du projet. La construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer des Mamelles est financée via un prêt de 200 millions d’euros de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Et pourtant, Va Tech Wabag a raflé de nouveaux marchés en Afrique pour la construction d’installations de production d’eau potable d’une valeur de 100 millions de dollars en Libye et en Tunisie, selon Afrik21. En Libye, sa filiale Wabag Autriche a conclu un accord avec General Desalination Company of Libya (GDCOL) pour la construction de trois usines de dessalement de l’eau de mer à Bomba, dans l’est du pays.
atlanticactu
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