Dérouler un paquet d’activités de sensibilisation et de communication de masse et de proximité pour faciliter l’accès aux faits d’état-civil (extrait de naissance, certificats de mariage et de décès) dans les communes d’intervention du programme Nekkal est la mission assignée à la quarantaine de relais et d’animateurs de ce programme qui ont suivi mardi et mercredi passés un atelier de renforcement de capacités dans ce sens.

Ressortissants des régions de Ziguinchor, Sé­dhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou, ils s’étaient retrouvés dans un réceptif hôtelier du Fouladou pour suivre des communications sur l’importance de l’état-civil, les procédures d’enregistrement des faits d’état-civil et les techniques de communication de masse et de proximité. Ibrahima Etia, chargé de communication du programme Nekkal, explique : «Le programme Nekkal priorise des activités de communication de proximité qui seront exécutées par des relais et animateurs communautaires.

C’est ce personnel d’appui des régions sud et sud-est du pays qui suit ainsi un renforcement de capacités dans ce sens. Ce sera la contribution du programme Nekkal pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de communication et de sensibilisation sur l’état-civil.» En plus des activités de sensibilisation, Ibrahima Etia a informé que 32 communes pilotes dont Vélingara et Paroumba, pour ce qui concerne le département, verront leurs activités de communication renforcées, des centres d’état-civil construits, modernisés puis équipés. Nekkal a aussi pris l’engagement de former des citoyens aux métiers d’état-civil tels que ceux d’officier, d’auxiliaire d’état-civil et d’archiviste. Mieux, une moto sera remise à chaque centre pour récupérer les cahiers de village ou de quartier auprès des auxiliaires pour reverser les informations contenues dans le registre.

Le Préfet du département, Saïd Dia, qui a ouvert l’atelier, s’est réjoui d’une telle initiative qui vient résoudre un problème réel dans cette localité : l’accès aux documents d’état-civil. Il explique : «Nous sommes très satisfaits de cette initiative. Parce que nous sommes dans une zone où nous rencontrons beaucoup de problèmes d’accès à l’état-civil, du fait du nomadisme mais aussi des mouvements transfrontaliers. La construction et la modernisation des centres d’état-civil, avec leur interconnexion, sont un grand pas vers la résolution de la gouvernance et de l’accès à ces documents. Nous nous engageons à accompagner ce programme.»

L’adjoint au maire de Vélingara, Oumar Ndiaye, s’est réjoui, à son tour, de la perspective de voir le centre d’état-civil de la ville modernisé, des relais formés aux techniques de communication et le système d’archivage modernisé pour le bonheur de ses administrés.
lequotidien

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