L’ancien Premier ministre et candidat malheureux, Amadou Bâ, est sorti de son « congé politique » observé après les derniers résultats de la présidentielle, pour s’adresser aux sénégalais.

« La nouvelle responsabilité », telle est la voie vers laquelle il oriente toute personne soucieuse de la démocratie, des principes et valeurs républicaines, du respect des institutions et des projets dont le seul arbitre est le peuple souverain.

Un de ses fervents soutien lors de la dernière échéance électorale estime que cette décision de tracer sa voie est bien opportune.

« Il faut se féliciter de sa posture puisqu’il est un candidat malheureux sortant avec 35% des suffrages des sénégalais qui ont cru à son programme pour le pays. Il a le devoir de continuer à participer à la construction de ce pays en mettant son expertise à la disposition du pays ».

Zahra Iyane Thiam, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est d’avis que cette posture de l’ancien Premier ministre lui permettra de regrouper toutes les forces vives du Sénégal qui s’identifient à sa politique.

« Tous ceux qui estiment qu’ils sont sur sa même ligne d’une opposition républicaine, d’une nouvelle dynamique après les moments de violence… »

Pour sa part, l’ancien ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire sous Macky Sall, au bout du fil de Dakaractu, devra incessamment informer sur sa position par rapport à cet appel de Amadou Bâ : « Nous discutons actuellement. Pour le moment, j’en suis à l’appréciation de ce qu’il veut faire.

Je suis une républicaine et j’ai toujours voulu dans le cadre de mes actions et de mon engagement politique, mettre le Sénégal au dessus de tout.

Mais rien n’est exclu. D’ailleurs, je peux dire que je me concerterai avec les personnes indiquées et je prendrai la décision qu’il faut. Nous n’écartons rien! », ajoute-t-elle.
L’ancienne directrice de l’Asepex range déjà aux oubliettes, la relation Macky Sall-Amadou Bâ.

« La page avec Macky Sall – Amadou Bâ est dépassée depuis l’élection présidentielle.

Par contre ce qui est constant est que, du côté de l’APR, il y a encore lieu de réunir les instances de décision, faire l’évaluation de l’élection et situer les responsabilités. Nous l’avons souhaité en vain.

Donc, je pense que chacun est libre jusqu’au moment où je vous parle, d’adopter ce qui lui semble être la meilleure des postures », fera-t-elle encore remarquer.

Dakaractu

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