Plus de vingt-quatre heures après leur arrestation en pleine mer, l’identité des mis en cause est connue. Ils seront transférés entre les mains des limiers de la Docrtis pour la poursuite de l’enquête aujourd’hui même.

Du nouveau dans l’affaire du trafic de cocaïne en pleine mer. Selon nos informations, l’enquête de l’équipe de l’Unité mixte de contrôle des conteneurs (UMCC) qui a démarré, depuis les premières heures de leur arrestation à plus de 140 km des côtes, a été presque bouclée.

Pour ce cas d’espèce, pour la suite, les suspects seront remis entre les mains des enquêteurs de la Direction de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) pour continuer l’enquête. Ce qui fait que les dix suspects seront transférés à cette police de la drogue.

À ce stade l’enquête, les délits de trafic international de drogue avec un moyen de transport et association de malfaiteurs sont visés.

Selon nos informations, lors de leur face-à-face avec les éléments de l’UMCC, les dix suspects n’ont pas été très bavards. Nos interlocuteurs précisent que, dans de pareils cas, leur silence s’explique par le fait qu’ils ne souhaitent pas subir des représailles de la part des barons de la drogue sur eux et/ou probablement sur leurs familles. N’empêche, ils ont été identifiés.

Il s’agit des Nigérians I. O. Chibueze (né en 1974), E. U. Esetang (1979), G. Ugnorugbo (né en 1960), A. L. Nkwocha (né en 1980), J. L. D. R. Simoes (né en 1980) et la dame E. Tumbiri (née en 1971) ; des Bissau-Guinéens A. Gomes (né en 1976) et D. D. Dacosta (né en 1977) ; du Colombien R. V. Vergara (né en 1968) et du Sénégalais M. Batthia (né en 1974). L’enquête a aussi permis de savoir que la poudre blanche avait pour destination la Gambie.

Pour rappel, dans le cadre de leur mission de sécurisation en pleine mer, l’une des vedettes de la marine sénégalaise a intercepté, la nuit du lundi au mardi derniers, un bateau suspect.

Sa fouille a permis à cette entité de la ‘’Grande muette’’ de découvrir une substance blanche semblable à de la cocaïne. Suffisant pour qu’elle interpelle les occupants, au nombre de dix, avant de les acheminer dans les locaux de l’Unité mixte de contrôle des conteneurs (UMCC), qui regroupe à la fois des éléments de la police nationale, de la gendarmerie et de la douane.

Le contrôle de cette substance par des unités d’élite a confirmé qu’il s’agit bel et bien de la cocaïne. La pesée fait état de 2,975 t de drogue dure.

Après une garde à vue dans les locaux de l’UMCC pour les premières investigations, ils seront transférés à la Direction de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis). Les hommes du commissaire Ndiaré Sène, patron de la police des drogues, vont se charger de la suite de cette enquête. À l’issue, on aura des réponses aux questions ayant trait à l’origine et à la destination du produit prohibé.

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