Dans sa quête de souveraineté alimentaire, le Sénégal a mis en place un nouveau programme. Il s’agit du Pasad (Programme agricole pour la souveraineté alimentaire durable) dont le coût est évalué à 1021 milliards de francs Cfa.

Après le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture (Pracas) qui avait été adopté en 2014 pour positionner l’agriculture comme mo­teur de la croissance économique, c’est au tour du Pro­gramme agricole pour la souveraineté alimentaire durable (Pasad) de voir le jour. La cérémonie de validation dudit projet, d’un coût de plus de mille milliards de francs Cfa, s’est tenue avant-hier à la sphère ministérielle. «Cette nouvelle politique agricole, à travers ce programme, repose sur une ambition claire pour construire une agriculture productrice, compétitive, diversifiée, durable et pourvoyeuse d’emplois décents à l’horizon 2025», a insisté, lors de son allocution, Pr Moussa Baldé, Ministre de l’agriculture et de l’équipement rural (Maer). «Son coût est estimé à 1021 milliards de francs sur la période 2021-2025», a poursuivi Pr Baldé, notant que le nouveau programme va s’articuler autour du programme de renforcement de la riziculture, du programme de développement de l’horticulture et du programme de développement des céréales sèches.

La tenue de l’atelier répondait, à en croire le Maer, au besoin d’associer les acteurs à la définition des priorités et ses actions. «Conscient du rôle important qui lui revient dans la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2a), nous avons démarré le processus d’élaboration de ce programme depuis mai 2020, avec l’implication et la participation effective de toutes les parties prenantes du développement ru­ral», a souligné Pr Baldé, assurant que l’engagement des différents acteurs concernés va permettre de bâtir une stratégie durable et inclusive de développement et de promotion du secteur.

Il s’agira aussi, selon lui, à travers ce nouveau programme, de relancer les activités socioéconomiques durement impactées par les crises conjoncturelles mais aussi, maintenir le pays sur la trajectoire d’émergence initialement adoptée.
lequotidien

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