L’Afrique ne peut se développer sans pour autant utiliser les énergies fossiles. Macky Sall en est convaincu. Par conséquent, il veut que le gaz soit considéré comme un label vert.

 Le basculement climatique entraîné par une sur-pollution pousse le monde à se départir de l’énergie fossile. Mais pour Macky Sall, il faut trouver un juste milieu entre l’utilisation des énergies renouvelables et le fossile. Le chef de l’Etat a plaidé en faveur d’une «exploitation de nos ressources pour une transition énergétique juste et équitable, afin d’assurer l’accès universel à l’électricité». En d’autres termes, Macky Sall veut maintenir l’utilisation des énergies fossiles pour, au moins, amorcer le développement de l’Afrique.

«Nous avons encore 600 millions d’Africains sans électricité et nous devons soutenir l’industrialisation de nos pays. C’est pourquoi j’ai salué hier la décision du Parlement européen. Depuis janvier, nous nous battons pour qu’il y ait une transition énergétique juste et équitable. Que le gaz soit frappé du label vert. Ce qui permettra, en partie, au continent de renforcer ses capacités en matière de «base load» pour l’énergie. Je rappelle que les Africains sont engagés de manière très forte sur le renouvelable. Mais le seul renouvelable ne saurait assurer le développement d’un pays. Donc, il faut une énergie de base.

Cette énergie de base, comme dans tous les pays du monde, elle ne peut venir pour le moment, ou du fossile ou du nucléaire ou du gaz. Donc ces 3 combustions sont donc importantes et je souhaite dans Ida-20, que la question de l’énergie soit bien prise en compte, tout comme le développement des infrastructures, y compris celles numériques», a-t-il déclaré hier à l’ouverture de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur la mise en œuvre du programme dénommé Ida-20 de l’Association internationale de développement, démembrement de la Banque mondiale.
lequotidien

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