Avant-hier, mercredi 26 juin 2024, seulement, la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm)-Uemoa a admis trois nouveaux titres de l’Etat du Sénégal sur son marché des obligations pour un montant de plus de 265 milliards FCFA.

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Les nouvelles autorités multiplient les levées de fonds sur le marché financier. Pourtant les Sénégalais s’attendaient à des changements sur la manière de s’endetter.

Seulement, pour le moment, il n’en est rien.

Le régime du Président Bassirou Diomaye Faye, depuis son arrivée à la tête du Sénégal, enchaîne emprunt sur emprunt. Au mois d’avril 2024, les nouvelles autorités ont encaissé la somme de 324 milliards FCFA, d’un prêt garanti par la Banque africaine de développement (Bad) et autorisé par le Fmi, en décembre 2023, pour permettre de passer le premier trimestre de 2024.

A cela s’ajoute près de 150 milliards FCFA levés par le Gouvernement du Sénégal sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), en bons et obligations assimilables du Trésor, à savoir respectivement 28 milliards, le 3 mai 2024, 68 milliards, le 31 mai 2024 et 50 milliards, le 6 juin 2024.

Aussi, notre pays a levé, sur les marchés internationaux de capitaux, 750 millions de dollars américains, soit 450 milliards FCFA.

Ces révélations du Fonds monétaire international (Fmi) n’ont pas empêché le nouveau régime de revenir à la charge pour encore lever des fonds.

L’Etat du Sénégal vient de mobiliser plus de 265 milliards FCFA en trois tranches avec des taux qui vont de 6,25 % à 6,65% sur des maturités de 5 à 10 ans pour, dit-on, financer des investissements prévus dans le budget 2024.

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