L’environnement a changé au Jardin de Bopp près de la Grande Mosquée. Les ouvriers ont achevé la construction de la bâche de pompage sur le flanc du jardin. Un périmètre de sécurité isole la bâche. C’est l’ouvrage central du système d’évacuation des eaux.

L’ONAS va ainsi s’attaquer à la remontée de la nappe, une vieille doléance des populations. D’autres ouvriers sont à l’œuvre çà et là. Les uns sont concentrés sur les canalisations. Les autres font des mesures. Le décor de chantier est palpable. Les riverains mesurent déjà les changements.

« Ce point est particulièrement bas. Nous avions de l’eau en permanence. Ce n’est plus le cas actuellement. Après la fin des travaux, nous aurons un autre jardin », a confié Madame Diène.

Ce n’est que le début de la transformation du cadre de vie.

L’ONAS a ouvert d’autres fronts sur les autres sites du projet. Globalement, le taux d’exécution se situe à plus de 70 %. Si tout se passe comme prévu, le tout sera bouclé dans les prochaines semaines.

« Nous avons terminé la construction de la bâche de pompage et le système de refoulement.

Contrairement à ce qui a été dit, les travaux se poursuivent et n’ont jamais été à l’arrêt. L’entreprise a déployé ses équipes sur d’autres sites du projet. Elle reviendra bientôt au jardin de Bopp pour finaliser les travaux. Nous sommes toujours dans les délais », a précisé El Hadji Lô, chef du Département exploitation de l’ONAS à Dakar.

Il ne reste que la pose des équipements et des grilles avaloires au niveau du jardin de Bopp.

Notons que les travaux du Jardin de Bopp font partie du Programme décennal de lutte contre les inondations (PDLI). Ils ont été lancés, il y a quelques mois avec comme objectif d’assurer un drainage optimal et réduire les effets de la remontée de la nappe.

leral

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