Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, Bacary Sarr, a appelé, mardi, à s’appuyer sur «le lien indissociable» entre art et éducation pour l’épanouissement des enfants.

«Le spectacle jeune public doit s’appuyer sur le lien indissociable entre l’art et l’éducation pour contribuer à l’épanouissement des enfants par la créativité», a dit le secrétaire d’Etat.

Il a présidé le Sym­posium international pour la structuration du spectacle jeune public ouvert au musée des civilisations noires pour deux jours sur le thème : «Quelle politique de promotion du spectacle jeune public au Sénégal ?»

Plusieurs sous-thèmes seront abordés lors de cette rencontre, notamment «Le spectacle jeune public, composantes et im­pacts», «La chaîne de valeur des arts jeune public» et «Quel cadre pour la formation aux métiers du jeune public ?», entre autres.

«(…) Nous sommes là pour soutenir ce programme et mettre à la disposition des organisateurs, toutes les possibilités dont dispose le ministère en termes d’espaces, de logistiques, de ressources, entre autres, pour la réussite de l’évènement», a assuré M. Sarr.

Il dit espérer que ce symposium soit «le soubassement d’une connaissance approfondie, le moyen d’une propagation systématique du secteur jeune public au Sénégal».

Pour lui, «les travaux de ce symposium permettront de contribuer à la dynamique de structuration du spectacle jeune public au Sénégal».

Bacary Sarr assure aux organisateurs du soutien des autorités étatiques, estimant : «Nous ne ménagerons aucun effort pour faire de vos propositions un bon outil pour le développement du secteur jeune public.» A l’initiative de l’association culturelle Djarama axée sur l’enfance, la jeunesse et l’éducation, ce symposium vise à faire en sorte que le sous-secteur jeune public soit reconnu par les instances étatiques.

L’objectif, selon Mamby Mawine (ex-Patricia Gomis), comédienne et autrice, présidente fondatrice de la structure, est de proposer un cahier des charges au ministère de la Culture pour accompagner le projet de développement du jeune public au Sénégal.

Il s’agit, dit-elle, de voir comment développer un mécanisme politique pour accompagner cette dynamique aussi bien dans la formation, la création que la diffusion de spectacles jeunesse au Sénégal.

«Nous voulons, pour les jeunes, une formation de qualité qui leur permettra de jouer des spectacles au Sénégal, mais aussi au niveau international, car le monde est aujourd’hui interconnecté», a-t-elle fait savoir.
Aps

Part.
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